[EPI] Une ex-Mabéo à la tête de Protecthoms

[Zepros Négoce] Six mois après que le groupe Grand Comptoir ait racheté Protecthoms, son fondateur et président Laurent Lairy cède sa place comme prévu. Depuis le 1er décembre, Marie-Pierre Marchand, l'ex-DG de Mabéo, lui a succédé pour piloter Protecthoms.

Pour Laurent Lairy, c’est la fin d’une histoire engagée en 1993. Implantée en Mayenne, son entreprise familiale a intégré le groupe Grand Comptoir (Legallais, DFC², Pièces Express, Bricozor…) en juin dernier tout en conservant son autonomie. Après avoir accompagné le repreneur de mai 2021 à fin novembre et comme il l’avait annoncé lors du rachat de Protecthoms, Laurent Lairy se retire de l’entreprise qu’il a créée et dirigée durant vingt-huit ans. Il s’occupe désormais d’une société de conseils en gestion. C’est une experte de la distribution BtoB, Marie-Pierre Marchand (en photo), qui a pris la relève il y a une semaine pour présider Protecthoms : un réseau hyperspécialiste sur le marché des vêtements de travail et des EPI. Avant d’avoir été directrice générale de Mabéo Industries (l’enseigne quofi et EPI du groupe Martin Belaysoud) de 2016 à début 2021, elle a occupé différentes fonctions chez Rexel en France et à l’international durant dix ans, ainsi que chez Office Dépôt où elle pilotait entre autres le pôle E-commerce pour la zone Europe. Citée dans un communiqué publié ce 8 décembre, Marie-Pierre Marchand souligne que dans le cadre de la feuille de route “Ambitions 2025” initiée par Laurent Lairy, le groupe va « poursuivre les investissements afin de […] consolider les outils liés au système d’information et à la digitalisation de Protecthoms ». S’appuyant sur un réseau de 13 points de vente dont un en Belgique et un atelier de confection de vêtements de travail, l’ETI de 200 salariés revendique un chiffre d’affaires de 45,5 M€ en 2020 et prévoit de franchir le seuil des 50 M€ cette année. Comme Laurent Lairy l’avait indiqué dès 2019 dans son plan stratégique “Ambitions 2025”, Marie-Pierre Marchand confirme la volonté d’« amener Protecthoms à une activité autour des 110 à 120 M€ d’ici à cinq ans ». S. V.