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2020 : +0,5 % pour les artisans, selon la Capeb

Marie Laure Barriera
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À l’occasion de la cérémonie des vœux organisée par la Capeb mi-janvier, son président Patrick Liébus n’a pas caché son inquiétude quant à l’activité des artisans dans un contexte de mouvement social qui a, selon lui, encore accentué les difficultés.
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Dans la dernière note de conjoncture de la Capeb, le 4ème trimestre ressort en effet à seulement +0,5 %. Des indicateurs qui confirment le ralentissement annoncé du neuf, après plusieurs années de belles progressions. Et un retournement favorable n’est malheureusement pas prévu par les analystes du secteur qui s’appuient sur la baisse, de 5,1 % des autorisations et de 3,3 % des mises en chantier de logements, enregistrée entre décembre 2018 et novembre 2019. (Tous les chiffres ci-dessous)
La rénovation s'essouffle aussiDu côté de l’entretien-amélioration la situation n’est pas plus encourageante. Avec +0,5 % ce segment enregistre « son niveau de croissance le plus faible depuis deux ans malgré le nombre historique des transactions dans le logement ancien », remarque la confédération. Même les travaux de performance énergétique, malgré les campagnes de communication gouvernementales n’atteignent que +1 %, contre +2 % au trimestre précédent. Dans ce contexte, c’est bien l’ensemble des corps d’état qui est fragilisé, en particulier, assez logiquement la maçonnerie, en recul de 0,5 %, tandis que l’électricité et la couverture-plomberie-chauffage limitent les effets, et affichent + 1,5 %. Cette situation concerne la majorité des régions, certaines d’entre elles passant même dans le rouge sur la fin 2019. C’est le cas des Hauts-de-France, de l’Île-de-France et de la Provence-Alpes-Côte-d’Azur avec -0,5 %. L’Ouest de la France semble pour l’heure épargné, Bretagne et Nouvelle-Aquitaine affichant le meilleur score à +2 %.
Alors que faut-il attendre des prochains mois ? Au regard des carnets de commandes à 75 jours début janvier, les artisans perdent 1 jour sur un an mais trois jours par rapport à octobre. Des chiffres qui laissent la Capeb guère optimiste pour l’année qui débute.
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Marie Laure Barriera
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