Cette opération soutenue par le ministère du Travail, vise en effet, à promouvoir dans tous les territoires, ces filières de formation en mettant en avant tant les avantages retirés par les jeunes étudiants que par les dirigeants des entreprises d'accueil. Il faut dire que la situation côté relève est plutôt alarmante dans le BTP où manquent de candidats et manque d'entreprises se conjuguent.La segmentation par secteur montre ainsi que le BTP n'accueille qu'environ 1 apprenti pour 9 TPE, loin derrière les métiers de l'alimentation qui forme 1 apprenti pour moins de 2 TPE. Riche d'enseignement également, 74% des apprentis sont des hommes et de façon très traditionnel, les orientations majoritaires portent sur les métiers de la boulangerie /pâtisserie, du BTP, de l'automobile ou encore du travail des métaux. Mais tout n'est pas sombre dans l'artisanat qui forme actuellement quand même 35% du total des apprentis de France métropolitaine, soit environ 140 000 jeunes chaque année, rappelle le réseau des CME. Autres chiffres avancés ceux du profil des apprentis. Dans l'artisanat, la moitié d'entre eux démarre la préparation de leur diplôme à partir du collège, 30% sont issus d'une réorientation après le lycée, l'université ou même un emploi ; enfin 20% sont en poursuite de leur parcours diplômant et ont ainsi fait le choix de préparer un diplôme de niveau supérieur au CAP. L'employabilité est un argument fort que viennent soutenir les chiffres : 70% des apprentis ont trouvé un emploi dans les 7 mois qui ont suivi la fin de leur formation, "un chiffre qui conforte l'Artisanat à la place de premier employeur d'apprentis en France", précisent les CMA. 56% des diplômés sortants de CAP sont en emploi, contre 77% des détenteurs d'un Brevet Professionnel, 73% des détenteurs d'un Bac Pro ou 75% d'un BTS. L'apprentissage dans l'artisanat c'est aussi une formation idéale dans un parcours entrepreneurial. Pour preuve, les moins de 30 ans représentent un créateur d'entreprise artisanale sur. "Une autre façon de penser son métier, à une époque où les jeunes, plus particulièrement, sont moins enclins à suivre des carrières classiques et prônent l'autonomie et la liberté."conclut le réseau des CME.
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