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Le secteur de la construction compte bien embaucher au dernier trimestre
Publié le 13/09/2019
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[Zepros Bâti] Les perspectives d’embauches sont en forte hausse dans le secteur de la construction. Selon le baromètre trimestriel ManpowerGroup, elles progressent fortement pour la fin de 2019. Toutefois, les grandes entreprises se montrent plus optimistes que les petites.
Jacques Chanut l’avait annoncé lors de la conférence de presse de rentrée de la FFB : sur l’ensemble de l’année 2019, environ 25 000 emplois auront été créés dans le secteur du BTP français, dont 5 000 en intérim. Et les perspectives du marché national sont favorablement orientées (+1,3 % attendu), principalement grâce à la construction neuve. Le baromètre ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi pour le 4e trimestre corroborent ces données : le secteur de la construction est celui qui va se montrer le plus dynamique avec une forte hausse des intentions d’embauche. La prévision nette d’emploi est de +15 %, dont 12 points gagnés en un trimestre. « Depuis la création de ce baromètre, il y a 16 ans, c’est la première fois que le secteur affiche des intentions d’embauche aussi importantes », notent les auteurs. Ils analysent : « Ce dynamisme s’explique par la forte croissance des travaux de rénovation de bâtiments existants, et notamment des travaux de rénovation énergétique ». Un point de vue que ne partage pas la FFB, pour qui ce marché de l’entretien/rénovation ne parvient pas à vraiment donner tout son potentiel.
Dans le détail, ManpowerGroup note que les tendances diffèrent d’une région à l’autre. Elles progressent dans le Centre-Ouest (+8 points en un an) et à Paris, où la prévision nette d’emploi est de +4 % (+9 points). En revanche, elles diminuent dans le Nord où cette prévision nette n’est plus que de +2 % (-3 points). Les grandes entreprises se montrent également plus optimistes que les petites. Les sociétés qui emploient plus de 250 salariés affichent en effet des perspectives plus favorables avec +23 % (+17 points). Celles de taille intermédiaire, entre 50 et 250 salariés, annoncent des perspectives positives dans la moyenne du secteur, soit +15 % (+5 points). Chez les patrons de petites et très petites entreprises, les prévisions sont moins élevées : entre +4 et +8 %, stable par rapport aux mois précédents.
Le président de ManpowerGroup France conclut : « Ce baromètre est en ligne avec la conjoncture. La croissance économique reste positive, mais ralentit. Depuis deux trimestres, l’économie française n’enregistre plus de gains de productivité. Le nombre d’emplois augmente désormais au même rythme que le PIB. En outre, la consommation des ménages décroît (…) et surtout le taux de chômage de l’Hexagone reste supérieur à celui de la zone Euro. Il s’établit, selon l’Insee, à 8,5 % de la population active. Dans ce contexte, il est logique que les chefs d’entreprises tablent sur une progression modérée de leur activité, qui se reflète dans les prévisions d’embauche ». Reste que si les patrons du BTP veulent embaucher, ils se heurtent aujourd’hui à un manque chronique de main d’œuvre formée et qualifiée. Jacques Chanut note : « Il faut attirer plus de jeunes dans nos métiers et faire de la communication ». Des efforts de formation et d’information en perspective donc.
G.N.
Jacques Chanut l’avait annoncé lors de la conférence de presse de rentrée de la FFB : sur l’ensemble de l’année 2019, environ 25 000 emplois auront été créés dans le secteur du BTP français, dont 5 000 en intérim. Et les perspectives du marché national sont favorablement orientées (+1,3 % attendu), principalement grâce à la construction neuve. Le baromètre ManpowerGroup sur les perspectives d’emploi pour le 4e trimestre corroborent ces données : le secteur de la construction est celui qui va se montrer le plus dynamique avec une forte hausse des intentions d’embauche. La prévision nette d’emploi est de +15 %, dont 12 points gagnés en un trimestre. « Depuis la création de ce baromètre, il y a 16 ans, c’est la première fois que le secteur affiche des intentions d’embauche aussi importantes », notent les auteurs. Ils analysent : « Ce dynamisme s’explique par la forte croissance des travaux de rénovation de bâtiments existants, et notamment des travaux de rénovation énergétique ». Un point de vue que ne partage pas la FFB, pour qui ce marché de l’entretien/rénovation ne parvient pas à vraiment donner tout son potentiel.
Dans le détail, ManpowerGroup note que les tendances diffèrent d’une région à l’autre. Elles progressent dans le Centre-Ouest (+8 points en un an) et à Paris, où la prévision nette d’emploi est de +4 % (+9 points). En revanche, elles diminuent dans le Nord où cette prévision nette n’est plus que de +2 % (-3 points). Les grandes entreprises se montrent également plus optimistes que les petites. Les sociétés qui emploient plus de 250 salariés affichent en effet des perspectives plus favorables avec +23 % (+17 points). Celles de taille intermédiaire, entre 50 et 250 salariés, annoncent des perspectives positives dans la moyenne du secteur, soit +15 % (+5 points). Chez les patrons de petites et très petites entreprises, les prévisions sont moins élevées : entre +4 et +8 %, stable par rapport aux mois précédents.
Le président de ManpowerGroup France conclut : « Ce baromètre est en ligne avec la conjoncture. La croissance économique reste positive, mais ralentit. Depuis deux trimestres, l’économie française n’enregistre plus de gains de productivité. Le nombre d’emplois augmente désormais au même rythme que le PIB. En outre, la consommation des ménages décroît (…) et surtout le taux de chômage de l’Hexagone reste supérieur à celui de la zone Euro. Il s’établit, selon l’Insee, à 8,5 % de la population active. Dans ce contexte, il est logique que les chefs d’entreprises tablent sur une progression modérée de leur activité, qui se reflète dans les prévisions d’embauche ». Reste que si les patrons du BTP veulent embaucher, ils se heurtent aujourd’hui à un manque chronique de main d’œuvre formée et qualifiée. Jacques Chanut note : « Il faut attirer plus de jeunes dans nos métiers et faire de la communication ». Des efforts de formation et d’information en perspective donc.
G.N.
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