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Rénovation : Houzz ausculte les propriétaires

Marie Laure Barriera
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[Zepros Energie] L’activité du secteur de la rénovation est restée stable en 2018, selon les chiffres publiés par Houzz*. Il apparaît que la moitié des propriétaires présents sur la plateforme ont rénové 3 pièces de leur logement, pour un budget moyen de 13 000 €.
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Après une certaine stabilité en 2018, la rénovation sera-t-elle marquée par une progression en 2019 ? En tous cas, selon la dernière étude publiée par la plateforme d'inspiration Houzz*, plus du tiers des propriétaires ayant déjà rénové prévoyaient de poursuivre leurs projets en 2019 (voir graphes ci-dessous).
Cette catégorie préfère investir pour mettre son habitat à son goût plutôt que de déménager. « Avoir une maison personnalisée est l’une des motivations principales pour toutes les générations », assure Houzz.fr. Ce besoin d’adaptation du logement arrive en tête des raisons de lancement de travaux, principalement pour les jeunes générations (25-39 et 40-54 ans). Pour les tranches d’âges les plus élevées (55-74 ans), c’est le temps libre qui permet de s’investir dans ces opérations.La cuisine, devant la salle de bainsL’amélioration de l’esthétique et du confort arrivent en tête des priorités, devant l’amélioration de la fonctionnalité et la recherche d’efficacité énergétique. Les seniors se montrent particulièrement sensibles aux thématiques environnementales (graphique 1). Les pièces rénovées sont d’abord les chambres, devant les pièces d’eau, puis les séjours et les entrées. Mais ce sont bien les cuisines qui mobilisent le plus de ressources : à elles seules, elles réclament 7 000 € de budget (+27 %), soit deux fois plus que les salles de bains (-12 %). Les améliorations des propriétaires portent principalement sur l’électricité et la plomberie, devant le chauffage ou le changement des menuiseries. Les professionnels interviennent dans les trois-quarts des cas, sollicités tout autant par les jeunes générations que par les baby-boomers (graphique 2).
Freins et motivations
Quant au moyen de financement, il reste essentiellement assuré par les économies personnelles (65 %), loin devant les prêts bancaires ou crédits (20 %). La principale difficulté évoquée est celle du respect du budget (37 %), devant la problématique de choix des produits et matériaux (32 %) ou d’un prestataire adéquat (29 %). Respect des délais et gestion des imprévus ferment la marche. Enfin, l’étude Houzz note que la décoration et l’ameublement restent prioritaires face aux plus ambitieux projets de rénovation. Ce que le site nomme « la touche finale » et qui semble davantage intéresser les plus jeunes. Quant aux interventions de réparation, elles concerneront entre 15 et 25 % des propriétaires. (G. Noble)* Houzz est une plateforme internet dédiée à la décoration, l’aménagement et la rénovation qui rassemble une communauté de millions de propriétaires et de professionnels de la maison à la travers le monde.
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A retenir

  • Priorités des propriétaires en 2018 : Le confort et l’esthétique arrivent en tête. L’amélioration de l’efficacité énergétique ne pointe qu’en 3e position et semble d’avantage mobiliser les 55-74 ans (44 %) que les 25-39 ans (41 %), tout comme l’intégration de matériaux écologiques ou de systèmes domotiques.
  • Types de professionnels embauchés : Les entrepreneurs sont les plus sollicités, ainsi que les spécialistes de la cuisine. Les architectes d’intérieur complètent le podium. Du côté des métiers, les électriciens (38 %) devancent les plombiers (37 %) et les peintres (26 %).
  • Prévisions pour 2019 : Les Français propriétaires envisagent de dépenser 5 000 € en 2019. Un budget davantage adapté à de la décoration/ameublement qu’à une véritable rénovation. Mais un tiers d’entre eux souhaite toutefois engager ou poursuivre des travaux dans leur habitat.
  • Typologie des sondés : L’étude Houzz a été menée auprès de 10 954 répondants à un questionnaire en ligne de 160 questions. Les propriétaires sont rarement seuls (24 % de célibataires, séparés ou veufs) et présentent des revenus moyens de moins de 50 k€ pour le foyer (52 % des cas). Ils habitent des maisons individuelles, construites entre 1960 et 2000, d’une valeur estimée à moins de 400 k€.
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Marie Laure Barriera
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