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10 propositions pour booster le solaire

Grégoire Noble
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[Zepros Energie] En pleine COP26, la France accélère le déploiement de l’électricité décentralisée d’origine photovoltaïque. Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique, a profité d’un déplacement à Trappes (Yvelines) pour présenter un plan d’action destiné à soutenir une filière qui produit 2 % du courant électrique français, grâce à un parc installé de 12 GW de puissance. Ainsi, le développement du solaire sera facilité dans « les zones présentant le moins d’enjeux environnementaux », à savoir les espaces dégradés ou ceux déjà artificialisés comme les parkings, hangars et entrepôts.

La couverture des toitures et l’installation d’ombrières seront imposées lors des rénovations lourdes ou des constructions neuves pour des surfaces de plus de 500 m². Ces opérations ne seront plus soumises à une évaluation environnementale. Le plafond de puissance pour bénéficier d’un tarif d’achat sans appel d’offre a déjà été réhaussé, passant de 100 à 500 kW au début du mois d’octobre. Un nouvel arrêté attribuant un soutien public à ces projets sera publié dans les 6 mois, après concertations et notification auprès de la Commission européenne. Afin de mobiliser un maximum de surfaces utiles, tout en minimisant les impacts environnementaux, le ministère entend publier régulièrement des appels d’offres incluant des enveloppes dédiées aux projets sur toitures et au sol sur terrains dégradés. Environ 1 000 projets photovoltaïques sur foncier public seront encouragés d’ici à 2025, notamment sur les aires de service d’autoroutes concédées.

L’État promet également que les procédures administratives seront simplifiées pour les petits projets, moins impactant en termes d’occupation des sols. Le permis de construire ne sera plus requis et une simple déclaration préalable de travaux sera nécessaire. Les autorisations d’urbanisme pour les installations sur bâtiment et pour les ombrières seront quant à elles directement délivrées par les maires pour les communes disposant d’un PLU. Pour accompagner les collectivités, le ministère et l’Ademe financeront à hauteur de 5 M€ sur trois ans, un réseau de conseillers dédiés aux EnR et mettra en place un label « Villes et départements solaires » début 2022. Quant aux coûts de raccordement, ils devraient être diminués pour les centrales de moins de 500 kW, grâce à une meilleure prise en charge (60 %) par le tarif d’utilisation des réseaux publics d’électricité (Turpe).

G.N.

Grégoire Noble
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