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La Plateforme du Bâtiment : avec Lemon Tri, ses déchets de bureau passent au presse-citron

Stéphane Vigliandi
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Camion.

L’enseigne de Saint-Gobain vient de dresser un premier bilan dans le cadre de son partenariat engagé en 2021 avec la start-up francilienne.

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À son tour, La Plateforme du Bâtiment a décidé d’« adopter les bons… zestes » – la signature de Lemon Tri. Après s’être associé depuis quelques années au prestataire “Les Ripeurs” pour participer à la lutte contre les décharges sauvages en proposant un service d’évacuation des déchets de chantier, le distributeur prolonge sa démarche RSE.

Et s’attaque à la gestion de ses propres déchets produits dans le cadre de l’activité de son siège social et de ses 68 sites (67 dépôts et 1 showroom "La Matériauthèque"). Rappelant, au passage, qu’il s’agit bien sûr d’« une action précieuse pour l’environnement », la filiale de Saint-Gobain Distribution Bâtiment France s’est associée, cette fois-ci, à une autre start-up francilienne : Lemon Tri.

Fondée en 2011 par Augustin Jaclin et Emmanuel Bardin, cette entreprise – implantée à Pantin, en Seine-Saint-Denis – a déployé dans le réseau de l’enseigne un service de collecte et de revalorisation des déchets de bureau. Des bacs de tri sélectif sont installés chez le distributeur moyennant un abonnement. Les déchets de bureau sont ensuite récupérés et retriés par le prestataire.

« Papier, cartons, cannettes, bouteilles plastique et gobelets en cartons sont devenus de nouveaux cartons d’emballage, des lingots d’aluminium, des granulats pour préformes et bien d'autres choses », détaille le distributeur dans un tout récent post publié sur ses profils sociaux.

Avec Lemon Tri, La Plateforme du Bâtiment s’appuie sur les filières de traitement et de revalorisation des déchets de bureau et ménagers implantées sur tout le territoire. En 2021, elle revendique ainsi « près de 43 tonnes de déchets récupérés, 840 795 litres d’eau sauvés, 21 615 kg de CO2 évités, 224 MWh d’énergie économisés » et 93,7 tonnes de matières non extraites. Mais également « 661 heures de travail en insertion générées ».

Certifié B Corp., mais également agréé ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale), Lemon Tri a créé en 2016 Lemon Aide : sa filiale en charge de gérer la logistique de son activité ce tri des déchets. Tous les ans, plus d’une trentaine de personnes éloignées de l’emploi sont désormais formées aux métiers de l’économie circulaire et peuvent décrocher une formation qualifiante, voire un CDI. Tout l’art de combiner, en somme, démarches écologique et sociale.

Dans un article paru dans Les Échos en août dernier, le spécialiste du pilotage des déchets indiquait maintenant vouloir aussi se positionner dans le cadre des JO de 2024 à Paris. Un d'ogre sur un marché aux gisements importants, mais sur lequel la start-up n'est pas seule à être dans les starting-blocks.

Stéphane Vigliandi
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