La Plateforme du Bâtiment souhaite encore implanter une quinzaine de dépôts

Souvenir, souvenir ! « Le 5 janvier 1998, la première Plateforme du Bâtiment accueillait son tout premier artisan à 6h50 à Nanterre [dans les Hauts-de-Seine]. Aujourd’hui, notre réseau compte soixante-six points de vente dans douze régions, emploie environ 2 500 salarié.e.s, accueille en moyenne 15 000 clients professionnels chaque jour et recense pas moins de 150 000 professionnels porteurs de notre carte », énumère humblement Jean-Louis Bolard, le directeur général de l’enseigne depuis tout juste neuf ans.

Tout en évoquant le chemin parcouru au cours de ce quart de siècle, le dirigeant met un point d’honneur à souligner que « nous avons toujours conservé la “pureté” du concept ». À savoir : adresser avant tout une cible de “rénovateurs urbains” – des TPE et PME en diffus –, mais aussi les entreprises réalisant des chantiers avec un lot complet sur le segment du petit contract (hôtels, restaurants…). Le tout dans une logique de faire “Gagner du temps et de l'argent” aux clients pour reprendre les termes de la signature du distributeur.

Après un incendie survenu au cours de l’été 2018, le dépôt de Nanterre avait poursuivi son exploitation « en mode dégradé » en s’installant dans des bases-vie. Entièrement rebâti et rouvert il y a pile un an, ce site historique a été l’occasion d’inaugurer un parcours client en grande partie refondu.

Parmi les principales évolutions ? Juste après les lignes de caisses, l’espace libre-service d’environ 2 400 m² privilégie aujourd’hui une quinzaine de podiums saisonniers qui se consacrent essentiellement aux EPI, à l’outillage et à certains consommables.

Racks hauts avec en têtes de gondoles une série de frontons où chaque univers produits est bien identifiable dès l’entrée du dépôt, des zones basses pour procurer une vision quasiment à 180° du plan d’assortiment. « Il faut que l’artisan puisse se repérer en un clin d’œil pour trouver ses marchandises et ses solutions techniques rapidement », argumente Jean-Louis Bolard.

À Ivry-sur-Seine, dans le Val-de-Marne, le récent transfert du point de vente (14 200 m² dont 3 100 m² de libre-service), là aussi un format classique selon la typologie d’agences du distributeur (voir ci-dessous), a permis un copié-collé adapté de ce nouveau parcours d’achat.

Si l’an passé le distributeur n’a procédé à aucune ouverture de dépôt ex-nihilo, Jean-Louis Bolard annonce en revanche deux créations en cours d’exercice 2023. D’une part, à Bordeaux-Lac, le troisième point de vente de la capitale aquitaine. D’autre part, cet automne à Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône ; l’enseigne s’appuyant déjà sur trois autres dépôts à Marseille.

« Ces deux sites seront aussi des formats classiques », précise Jean-Louis Bolard qui ambitionne par ailleurs de densifier le maillage francilien. Mais, cette fois-ci, ce sera, a priori, dans la grande couronne. À moyen terme, le but est de disposer d’un parc d’environ quatre-vingts points de vente sur l’ensemble du territoire. Et, sans doute, d’un second showroom La Matériauthèque après celui implanté à Paris à l’automne 2021.