Image
pavé tok

Après la création de LTS, premières réactions du n°1 d’Éqip

Stéphane Vigliandi
Image

Après le départ de trois adhérents majeurs du GIE Éqip en début d'année, son – désormais – président unique, le négociant en quincaillerie flamand Rik Lecot, dresse un premier constat pour la rédaction de Zepros Négoce.

Partager sur

EN PHOTO • Avec, entre autres, le départ du distributeur d’origine normande Legallais, c’est aussi l’ancienne coprésidente d’Éqip qui a quitté ses fonctions : Agnès Guéry-Chandelier (en photo) dirige l’entreprise de négoce DFC² en région nantaise ; une société que détient le groupe Legallais. Depuis le 1er janvier 2021, Rik Lecot (à gauche) est l’unique numéro un du GIE pour le moment.

En août dernier, Legallais, le groupe Setin et le nordiste Trénois Decamps engageaient des discussions pour quitter le GIE que deux d'entre eux avaient déposé sur les fonts baptismaux courant 2016. Leur départ est officiel depuis le 1er janvier 2021.

Après les explications et réactions croisées des membres fondateurs du nouveau groupement LTS (pour : Legallais-Trénois-Setin) et du bureau d’Éqip, le Belge Rik Lecot a livré ses premières impressions à la rédaction de Zepros Négoce. « La raison principale de leur départ est que chez Éqip, chaque membre dispose d’une voix dans la prise de décision. Or ils trouvaient que les “grands” comme eux [711 M€ HT de CA ventes en 2019 sur les 1,9 Md€ HT affichés par le GIE] n’avaient pas assez d’influence sur la vie du groupement. C’est un départ que nous regrettons chez Éqip… Nous voyons partir des amis dont deux étaient les fondateurs du GIE [Legallais et le groupe Setin] », rappelle-t-il.

Néanmoins lui qui officie désormais seul à la présidence du groupement de quincailliers indépendants souhaite relativiser : « “Chaque désavantage a aussi ses avantages”, disait Johan Cruyff [surnommé le “Hollandais volant”, il s'agit d'un ex-footballeur néerlandais qui fut trois fois Ballon d’or] ! Beaucoup de membres de moindre importance au sein de notre GIE se sentent aujourd’hui “libérés” et sont beaucoup plus actifs au sein d’Éqip. D’ailleurs après le départ de Legallais, de Setin et de Trénois Decamps, ainsi que l’arrivée de la centrale DomPro, notre GIE reste un groupement très important avec un chiffre d’affaires total consolidé de ses membres de plus de 1,4 Md€ (2020). Ce chiffre demeure toujours beaucoup plus important que ce que faisait... feu Seba ou feu Fedis », rassure Rik Lecot. Sous-entendu... : le syndrome du “pot de fer” contre le “pot de terre” ne devrait donc pas avoir lieu.

Stéphane Vigliandi
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire