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Guilbert Express uniformise ses pratiques

Jérémy Becam
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[Zepros Bati] Face, entre autres, aux évolutions réglementaires et législatives en matière de sécurité, Guilbert Express a fait évoluer ses gammes pour réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS) en lançant des systèmes plus légers.

Pas moins de 71 brevets, le recours à la technologie de l’impression 3D, un sourcing réalisé à plus de 90 % en France auprès notamment de sous-traitants savoyards spécialisés dans le décolletage… Voici résumés par Yves Guillou, le directeur technique de la PME basée à Fontenay-sous-Bois (94), quelques-uns des leviers qui ont permis à l’entreprise de maintenir la majorité de sa production dans l’Hexagone. Spécialiste des outils chauffants et appareils de soudure, le groupe familial s’est longtemps défini comme « l’expert de la flamme ». Mais face, entre autres, aux évolutions réglementaires et législatives en matière de sécurité, le fabricant a fait évoluer ses gammes pour réduire les troubles musculo-squelettiques (TMS) en lançant des systèmes plus légers.

Communauté d’utilisateurs

Désormais, il se présente aussi comme étant « en pointe en matière de solutions pouvant opérer sans flamme ». Depuis l’automne 2018, la marque a engagé une réflexion globale pour améliorer encore l’organisation de la maintenance, avec une série d’indicateurs et d’éventuelles actions correctives tous les mois. « Une panne sur un outil chauffant peut induire une dizaine de jours d’immobilisation du matériel pour l’artisan. Et malgré le prêt d’un équipement, il y a souvent des délais incompressibles. Afin d’optimiser les flux, les opérateurs sur nos lignes de production traitent aussi désormais les problématiques de SAV pour avoir une vision globale », note Yves Guillou. Avec un retour de l’équipement chez le client dès le lendemain. Tout en généralisant les tutos vidéos pour le dépannage de toutes ses gammes, Guilbert Express déploie aussi un dispositif d’aide au diagnostic via des groupes d’utilisateurs BtoB sur ses profils sociaux (Facebook, Twitter). « Moyen d’avoir une approche technique et SAV très directe avec environ 20 000 couvreurs et 10 000 frigoristes », selon Yves Guillou. Actuellement, le groupe travaille sur un prototype à air chaud pour l’étanchéité des toitures : un système qu’il devrait dévoiler lors du prochain Batimat. Stéphane Vigliandi.
Jérémy Becam
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