L’herbe est plus verte en Belgique pour Gramitherm

Grégoire Noble
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[Zepros Bâti] La société qui valorise les herbes « déchets » a ouvert son premier site de production à Auvelais (Belgique). Là-bas elle s’inscrit dans le projet Grasgoed, soutenu par l’UE, et produira à terme 100 000 m3 par an de panneaux isolants.
Que faire des herbes coupées dans les zones aéroportuaires ou sur les bords des autoroutes ? Ce déchet vert, abondant, posait jusqu’ici des problèmes pour l’éliminer. Mais Gramitherm offre désormais une alternative : transformer les fibres végétales en isolants verts pour la rénovation énergétique des bâtiments ! Dans le cadre du projet Grasgoed commun à la Belgique et aux Pays-Bas, la société vient d’ouvrir sa première plateforme propriétaire à Auvelais (Wallonie), d’une superficie de 5 000 m². Le but ? Valoriser des milliers de tonnes d’herbes récoltées dans les deux pays pour produire plus de 100 000 m3/an de panneaux isolants flexibles. Rappelons qu’à lui seul, l’immense port d’Amsterdam récolte 100 000 tonnes de biomasse annuellement, correspondant à la production de 400 000 m3 d’isolants !
Côté performances, le matériau biosourcé affiche un lambda de 0,038 W/m.K, ce qui le place dans la même classe que d’autres produits comme le chanvre. Autre avantage : une empreinte environnementale extrêmement faible voire nulle, si l’on en croît les calculs de l’université de Zurich (Suisse). Les premiers marchés visés se situeront dans une zone géographique autour du site, Bénélux, Allemagne et nord de la France, afin de privilégier les circuits courts. Mais d’autres plateformes pourront voir le jour à l’avenir. Les panneaux isolants Gramitherm peuvent être utilisés en rénovation (ITI) comme en neuf, en ITE sous bardage.
G.N.
Grégoire Noble
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