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Robotisation et maintenance prédictive chez Socla
Publié le 12/06/2019
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À Méry en Savoie, Socla une des filiales françaises du groupe américain Watts (Water Technologies), développe une offre complète de vannes papillon dédiées au contrôle des fluides dans les secteurs de l’eau, des process industriels et des réseaux du bâtiment dans le chauffage, la climatisation et la ventilation.
Depuis des années, la marque est utilisée par les professionnels, tandis que la gamme Sylax, star du catalogue, représente plus de 65 % des 300 000 unités produites chaque année sur le site. Christian Amblard, directeur de l’usine, a conduit récemment une mutation technique des ateliers dans lesquels travaillent près d’une centaine de personnes. Alors qu’un nombre important d’opérations d’usinage et de montage, est réalisé manuellement, il a engagé l’unité dans un processus d’automatisation et de robotisation. Les postes de montage des vannes pour les plus petits diamètres – 50 à 100 mm – ont ainsi été les premiers à bénéficier de ces changements. « Nous devions diminuer les TMS dus en particulier à l’utilisation d’un maillet pour le montage de l’axe de la vanne et de ses éléments ». Après avoir développé un prototype d’assemblage en interne grâce à un travail d’équipe incluant des opérateurs, Socla a équipé progressivement depuis 2010 son atelier de cinq postes automatisés permettant au passage de diviser par deux ce temps de montage. Avec toujours en ligne de mire une meilleure ergonomie couplée à des gains de productivité, l’usine a fait entrer en 2016 une ligne automatisée équipée d’un robot pour l’usinage des papillons – tournage sphérique, alésage de l’axe central – cette fois encore sur les plus petits diamètres. L’investissement de 780 000 euros permet de sortir entre 100 et 300 papillons par heure en fonction des matériaux comme l’inox, la fonte ou le cupro-aluminium. Socla ne s’arrête pas là. D’ici à la fin de l’année, trois robots devraient être installés, cette fois pour les opérations de tournage et d’usinage des corps de vanne en fonte.
Depuis des années, la marque est utilisée par les professionnels, tandis que la gamme Sylax, star du catalogue, représente plus de 65 % des 300 000 unités produites chaque année sur le site. Christian Amblard, directeur de l’usine, a conduit récemment une mutation technique des ateliers dans lesquels travaillent près d’une centaine de personnes. Alors qu’un nombre important d’opérations d’usinage et de montage, est réalisé manuellement, il a engagé l’unité dans un processus d’automatisation et de robotisation. Les postes de montage des vannes pour les plus petits diamètres – 50 à 100 mm – ont ainsi été les premiers à bénéficier de ces changements. « Nous devions diminuer les TMS dus en particulier à l’utilisation d’un maillet pour le montage de l’axe de la vanne et de ses éléments ». Après avoir développé un prototype d’assemblage en interne grâce à un travail d’équipe incluant des opérateurs, Socla a équipé progressivement depuis 2010 son atelier de cinq postes automatisés permettant au passage de diviser par deux ce temps de montage. Avec toujours en ligne de mire une meilleure ergonomie couplée à des gains de productivité, l’usine a fait entrer en 2016 une ligne automatisée équipée d’un robot pour l’usinage des papillons – tournage sphérique, alésage de l’axe central – cette fois encore sur les plus petits diamètres. L’investissement de 780 000 euros permet de sortir entre 100 et 300 papillons par heure en fonction des matériaux comme l’inox, la fonte ou le cupro-aluminium. Socla ne s’arrête pas là. D’ici à la fin de l’année, trois robots devraient être installés, cette fois pour les opérations de tournage et d’usinage des corps de vanne en fonte.
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Comment faire évoluer une technologie mature ?
Socla améliore sa productivité et doit aussi avancer sur un second chantier majeur qui mobilise les équipes de R&D. Fabriquées sur-mesure pour 80 % des commandes, ses vannes sont les seules sur le marché à disposer d’un papillon flottant sur un axe traversant. Elles associent un corps en fonte en inox ou en acier carbone avec plusieurs solutions de raccordement (oreilles de centrage ou taraudées, doubles brides). Toutes sont équipées d’un réducteur manuel, d’une poignée crantée ou sont commandées par un actionneur pneumatique ou électrique, également fabriqué par Watts au travers de ses filiales comme Valpes, en Isère, spécialisée dans les actionneurs électriques. Mais en 2019, l’un des défis de l’entreprise sera de dépasser une technologie « mature » dont les évolutions portent sur des points « très minimes. » Sur un marché stable en Europe en termes de perspectives commerciales, l’équipe de R&D qui travaille en réseau avec l’ensemble des structures de Watts en France et dans le monde, avance sur les problématiques de maintenance prédictive. Des annonces devraient être prochainement faites. Par contre rien n’a encore été précisé sur des sujets d’actualité comme la connectivité pour le suivi à distance ou la génération d’énergie par les vannes pour l’alimentation par exemple des actionneurs électriques.
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