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Coup de rabot sur MaPrimeRénov’ : l’UFME souhaite une réorientation vers la fenêtre

Stéphane Vigliandi
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Bruno Cadudal, le président de l'UFME.

Alors que Bercy a annoncé un plan d’économies, le président de l’Union des fabricants de menuiseries (UFME), Bruno Cadudal, souhaite que l’argent alloué dans le cadre de la transition énergétique soit réorienté vers la fenêtre.

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« Dimanche 18 février dernier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonçait un plan pour économiser 10 milliards d’euros dont 1 milliard sera amputé au budget MaPrimeRénov’ qui devait initialement être porté à 4 milliards d’euros en 2024 », indique Bruno Cadudal dans un communiqué diffusé ce 21 février en fin de journée.

Si le syndicat professionnel se dit « évidemment surpris », son président estime que « cette annonce de réduction du budget peut aussi être déstabilisante pour les ménages français qui se noient déjà dans la complexité du dispositif des aides à la rénovation énergétique ».

Tout en saluant « l’effort budgétaire consenti avec une progression de 600 millions d’euros de l’enveloppe en 2024, alors même qu’en 2023, 300 millions d’euros n’ont pas été utilisés», l’UFME rappelle « sa proposition fondamentale adressée au Président de la République dans une lettre ouverte » en janvier dernier.

Absence de mesures concrètes

Pour Bruno Cadudal, l’État doit « réorienter l’effort budgétaire consenti vers la fenêtre » jugée comme « un investissement durable et nécessaire pour contribuer à l’accélération de la transition énergétique et atteindre les objectifs de la Stratégie nationale Bas Carbone ».

Surtout, ce qui inquiète avant tout la filière des menuiseries porte sur « l’absence de mesures concrètes en faveur de la fenêtre française dans la politique de rénovation énergétique lancée par le gouvernement ».

Et Bruno Cadudal de rappeler que « seulement 7 % des aides sont accordées au remplacement des parois vitrées [alors que] le remplacement des fenêtres joue un rôle essentiel dans la réduction de la consommation d’énergies primaires. Il pourrait aussi constituer un moteur puissant pour embarquer les propriétaires dans les parcours de rénovation globale ».

Stéphane Vigliandi
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