L’XPS pour les artisans du bâtiment : la première mission des X-men de l’isolation
« Pour réussir leur mission et bien isoler les bâtiments, Benoît, Christian, Matthieu et Jean-Pierre ont une arme surpuissante : L’ XPS. » C’était la conclusion du premier épisode notre saga sur EXIBA France.
Il est temps de vous raconter la première mission des X-men de l’isolation.
Rencontre avec une artisane à Batimat
Adèle est artisane dans le bâtiment. Elle a longtemps travaillé dans l’entreprise de son père, Jules Arouet. Elle a grandi sur les chantiers côtoyant des peintres, des carreleurs, des maçons, des électriciens et des plombiers. À 18 ans, elle connaissait déjà toutes les techniques et les astuces pour faire un travail de qualité. Aujourd’hui, elle vole de ses propres ailes.
Je l’ai rencontrée par hasard au salon Batimat. Je venais de faire l’interview de Stéphane Aria.
Elle s’est approchée de moi en me demandant : « Vous avez l’air de bien le connaître ? »
« Oui, j’ai écrit plusieurs articles avec lui. »
« Quelle chance ! Moi, j’ai vu toutes les vidéos de Stéphane Aria sur YouTube et TikTok. Il m’inspire beaucoup. Et vous, vous êtes journaliste ? »
« Je travaille pour le site web du groupe Zepros. Je ne suis pas vraiment journaliste. Je suis storyteller. Je mets en valeur les artisans et les professionnels du bâtiment dans… »
Elle m’interrompt avec un grand sourire :
« Mais je vous connais aussi, j’adore vos articles. »
Elle me raconte son histoire. J’en profite pour lui donner ma carte de visite sur laquelle figure cette question : « Et si on faisait une interview ? »
« Merci, me dit-elle, mais je préférerais apparaître comme un personnage dans vos articles. Je ne veux pas qu’on parle seulement de moi. »
Une mission pour l'EXIBA Team
Au moment d’écrire le deuxième épisode de ma série d’articles sur EXIBA France, j’ai repensé à ce qu’elle m’avait dit :
« Je ne suis pas à l’aise quand je dois expliquer simplement les travaux à faire et le choix des matériaux. »
Les particuliers ont du mal à suivre et comprendre l’évolution rapide des technologies ces dernières années. Les artisans doivent parfois se transformer en professeurs. Mais ils n’ont pas tous cette vocation.
Je comprends mieux pourquoi elle aime suivre les artisans comme Stéphane Aria. Elle sait déjà faire ce qu’ils présentent dans leurs vidéos, mais elle sait moins les expliquer. Et ça, eux, ils le font remarquablement. Elle s’en inspire.
Elle me parle justement des travaux d’isolation qu’elle devrait réaliser pour un toit-terrasse. Elle n’a aucun doute, elle utilisera du polystyrène extrudé, l’XPS. Mais comment justifier son choix auprès de son client ?
J’ai décidé de venir en aide à Adèle en confiant une mission pour l’EXIBA Team. Je convoque une réunion d’urgence sur Google Meet en leur présentant le problème de la façon suivante :
« Benoît, Christian, Jean-Pierre, Matthieu, vous le savez aussi bien que moi, à l’heure du web et des réseaux sociaux, il est devenu indispensable de savoir communiquer pour se faire entendre et comprendre. C’est facile et ça intrigue quand il s’agit de montrer la construction d’une maison en paille. C’est plus difficile quand on veut mettre en valeur le polystyrène extrudé. C’est d’ailleurs le cas d’une de mes amies artisanes.Un professionnel du bâtiment comprendra assez facilement ses avantages.
Mais imaginez ce même professionnel qui va chez son client et lui dit :
« J’ai une super solution pour votre rénovation. L’isolation sera parfaite. »
Le client lui demandera alors, c’est quoi cette super solution ? »
Il répondra : « Le polystyrène extrudé ! ».
Là, à mon avis, l’enthousiasme retombe, non ?
D’après vous, quel devrait être le discours de l’artisan pour convaincre le client ? »
Le désarroi de l’artisan
Les difficultés du parcours font le héros et Benoît, dit « le prof », nous les rappelle en imaginant à son tour le désarroi de l’artisan :
« Le polystyrène extrudé ne fait pas rêver, c’est du plastique !
Le polystyrène extrudé ? Le polystyrène expansé ? Mais c’est quoi ? « Bah, c’est du polystyrène quoi ! »
Tous les artisans ne connaissent pas la différence. En plus, l’XPS coûte 2,5 à 3,5 fois plus cher.
Donc, pourquoi en parler ?
Bon, quand on a dit ça, le décor est planté. Et on n’est pas plus avancé !
Si on va plus loin, une majorité du volume vendu en France est distribué par la GSB et personne ne sait pour quelle application. » (Tiens, j’irais bien faire une enquête chez Bricoman.)
C’est l’XPS qu’elle préfère
Jean-Pierre dit « le bon communicant », tente de détendre l’atmosphère en chanson sur les notes de « C’est la ouate » et il fait cette proposition à Adèle :
« Pour une solution d’isolation résistante à l’eau et à la compression, mais aussi recyclable à l’infinie et même issue du recyclage, c’est l’XPS qu’elle préfère ! »
Et en reprenant les paroles :
« Elle s'en fout, elle s'en balance de savoir ce que les autres pensent.
De toutes les matières,
C’est l’XPS qu’elle préfère ! »
C’est concis, clair et amusant.
Matthieu, dit « l’optimiste », réagit avec pragmatisme. D’ailleurs, « le bon sens est la chose la mieux partagée au monde » comme écrivait Descartes.
« Mais rien n’oblige l’entreprise ou l’artisan à citer le polystyrène extrudé d’entrée effectivement. Il serait plus efficace de montrer un panneau isolant alvéolaire bien léger et bien performant. »
Enfin, Christian, dit « le scientifique » énumère des arguments qui ne souffrent d’aucune contestation :
« L’XPS est un produit qui est insensible à l’eau, résistant au gel et au dégel. En plus, et c’est essentiel pour les artisans, ce matériau recyclable peut être travaillé quelles que soient les conditions météorologiques.
Sa durabilité , jusqu’à 50 ans de garantie, permet de respecter l’environnement en évitant des fréquences de rénovation élevées et une fiabilité non négligeable. »
Ils approuvent tous les propos de Christian :
« Il sera recyclable ou même réutilisable en fin de vie du bâtiment, précise Jean-Pierre. Son utilisation s’inscrit dans une vraie démarche de protection de l’environnement et de limitation de consommation des ressources. »
« Exact rétorque Benoît en bon prof. Les artisans doivent faire connaître les caractéristiques uniques de l’XPS : l’insensibilité à l’eau, à la chaleur, au froid, excellent coefficient d’isolation, la compression. Ils trouveront toutes les explications sur le site web d’EXIBA France. Bien sûr, sans jamais perdre de vue qu’il s’agit bien d’un isolant durable. »
Connaître les applications de l'XPS
Pourtant, il ne s’agit pas de communiquer à tout va et dire que l’XPS est la meilleure solution pour tout.
Pour le chantier d’Adèle qui doit réaliser une toiture végétalisée, c’est en effet la bonne solution. Écoutons le pragmatisme de Matthieu :
« Attention, cela va aussi dépendre de la paroi à rénover, car l’XPS n’est pas toujours le mieux placé en fonction de la destination. Le premier argument est donc, pour les parois les plus appropriées, la durabilité de cet isolant associé à sa tenue certifiée aux conditions extrêmes (froid, chaud, pluie, etc.). Là aussi, on peut trouver les explications sur le site d’EXIBA.
Ensuite, on peut enchaîner en évoquant son bon rapport prix/performance comparé aux autres isolants existants.
Enfin, on doit valoriser ses qualités environnementales par l’utilisation des notions de thermique pour son confort en toute saison en utilisant des matières recyclées pour sa fabrication. »
Une première mission réussie
Satisfait des arguments exposés, Jean-Pierre souhaite que tout cela « amène plus d’XPS à l’édifice ! » Sacré Jean-Pierre.
On a un début de réponse avec Adèle qui a choisi l’XPS pour isoler une toiture-terrasse. Désormais, elle pourra en parler en connaissance de cause et sereinement avec son client, sans faire retomber l’enthousiasme. On reviendra sur son chantier dans un prochain épisode.
Voilà donc une première mission réussie pour nos 4 super-héros de l’XPS. Mais la route est encore semée d’embûches. Par exemple, avec la question environnementale reste malgré tout ouverte. Est-ce qu’on est certain qu’on ne retrouvera pas de l’XPS au fond des océans ? Ou encore les artisans sont-ils suffisamment formés pour poser de l’XPS dans les règles de l’art ? Et il faudra aussi revenir sur les différentes applications, ça intéresse aussi la GSB.
Ce sont certainement ces interrogations qui ont poussé Benoît, Christian, Matthieu et Jean-Pierre à se réunir au sein d’EXIBA France.
En attendant, reprenons tous en chœur :
« Elle s'en fout, elle s'en balance
de savoir ce que les autres pensent.De toutes les matières,
c’est l’XPS qu’elle préfère ! »
À suivre…