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Charte LED : la FDME, première signataire
Publié le 07/06/2019
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[Zepros Négoce] Dans le but d'offrir « un cadre transparent et équitable à toute la filière », le Syndicat de l’éclairage a publié fin 2018 sa deuxième Charte LED. En la signant le 22 mai dernier, la Fédération des distributeurs de matériel électrique (FDME) permet aux grossistes de bénéficier d'une meilleure transparence des offres.
Alors que depuis le 1er septembre 2018, les lampes halogènes sont interdites à la vente, les systèmes LED sont désormais la base de toutes les solutions d’éclairage. Pour fournir à tous les acteurs du marché « un outil d’aide à la décision dans le choix raisonné des solutions d’éclairage », le Syndicat de l’éclairage a rédigé en décembre 2018 une nouvelle Charte LED. En 2014, une première charte avait déjà été publiée, mais elle ne reposait alors que sur 7 critères. « Quatre ans plus tard, les produits et les normes associées ont progressé », rappelle l’organisation professionnelle. A travers ce nouveau document de quatre pages, les 47 industriels adhèrant au syndicat, se sont engagés à présenter à leurs clients (revendeurs, installateurs, bureaux d’études, architectes…) les valeurs correspondant à 20 critères jugés « objectifs » et « indispensables » pour évaluer la qualité et la fiabilité d’un luminaire LED d’éclairage intérieur et extérieur.Ces critères s’appuient sur les normes de sécurité et de performance environnementale de l’IEC* et du Cenelec**. Parmi les nouveaux critères pris en compte dans la version 2019 de la charte : la distorsion harmonique et le facteur de maintien de flux lumineux – les deux plus importantes évolutions sur le plan normatif – ou encore l'étalement initial de coordonnées trichromatiques. « La nouvelle charte apporte également une meilleure définition de la durée de vie utile médiane des systèmes LED. Concernant l'éclairage extérieur, elle intègre deux critères qui font suite à l'arrêté du 27/12/2018 relatif à la réduction des nuisances lumineuses », détaille Dominique Ouvrard, le délégué général adjoint du Syndicat de l'éclairage.Les 20 critères de la nouvelle Charte LED permettent d’« identifier un produit responsable, sûr et durable, mais aussi de fournir un outil de prescription objectif à l’ensemble des professionnels de la filière » : un outil d’évaluation neutre de prétendues équivalences des performances. Ces valeurs sont vérifiées en conformité avec les normes et règlements européens. Toutefois, à propos du critère UGR (éblouissement d’inconfort pour les solutions intérieures), le Syndicat de l’éclairage devrait diffuser d’ici à la fin juin un document spécifique rappelant aux installateurs que seule la surface éclairante est à prendre en compte. « De nombreux luminaires d’intérieur affichent encore trop souvent des valeurs assez flatteuses qui ne sont pas fondées sur les données conventionnelles de la CEI », rappelle Dominique Ouvrard.
* Commission électrotechnique internationale – ** Comité européen de normalisation électrotechnique
Alors que depuis le 1er septembre 2018, les lampes halogènes sont interdites à la vente, les systèmes LED sont désormais la base de toutes les solutions d’éclairage. Pour fournir à tous les acteurs du marché « un outil d’aide à la décision dans le choix raisonné des solutions d’éclairage », le Syndicat de l’éclairage a rédigé en décembre 2018 une nouvelle Charte LED. En 2014, une première charte avait déjà été publiée, mais elle ne reposait alors que sur 7 critères. « Quatre ans plus tard, les produits et les normes associées ont progressé », rappelle l’organisation professionnelle. A travers ce nouveau document de quatre pages, les 47 industriels adhèrant au syndicat, se sont engagés à présenter à leurs clients (revendeurs, installateurs, bureaux d’études, architectes…) les valeurs correspondant à 20 critères jugés « objectifs » et « indispensables » pour évaluer la qualité et la fiabilité d’un luminaire LED d’éclairage intérieur et extérieur.Ces critères s’appuient sur les normes de sécurité et de performance environnementale de l’IEC* et du Cenelec**. Parmi les nouveaux critères pris en compte dans la version 2019 de la charte : la distorsion harmonique et le facteur de maintien de flux lumineux – les deux plus importantes évolutions sur le plan normatif – ou encore l'étalement initial de coordonnées trichromatiques. « La nouvelle charte apporte également une meilleure définition de la durée de vie utile médiane des systèmes LED. Concernant l'éclairage extérieur, elle intègre deux critères qui font suite à l'arrêté du 27/12/2018 relatif à la réduction des nuisances lumineuses », détaille Dominique Ouvrard, le délégué général adjoint du Syndicat de l'éclairage.Les 20 critères de la nouvelle Charte LED permettent d’« identifier un produit responsable, sûr et durable, mais aussi de fournir un outil de prescription objectif à l’ensemble des professionnels de la filière » : un outil d’évaluation neutre de prétendues équivalences des performances. Ces valeurs sont vérifiées en conformité avec les normes et règlements européens. Toutefois, à propos du critère UGR (éblouissement d’inconfort pour les solutions intérieures), le Syndicat de l’éclairage devrait diffuser d’ici à la fin juin un document spécifique rappelant aux installateurs que seule la surface éclairante est à prendre en compte. « De nombreux luminaires d’intérieur affichent encore trop souvent des valeurs assez flatteuses qui ne sont pas fondées sur les données conventionnelles de la CEI », rappelle Dominique Ouvrard.
* Commission électrotechnique internationale – ** Comité européen de normalisation électrotechnique
Concurrence équitable et Fab.Dis
À ce jour, seule la Fédération des distributeurs de matériel électrique (FDME) a paraphé, le 22 mai dernier, la charte qui se définit comme « un référentiel unique destiné à tous ». Dans un communiqué, la fédération qui représente près de 1 700 points de vente pour 168 enseignes BtoB, salue « l’engagement des industriels de fournir ces informations et d’offrir ainsi une meilleure transparence des offres afin d’établir les conditions d’une concurrence équitable et responsable ». En s’associant à la charte, elle reconnaît ses 20 critères « comme fondamentaux à un choix averti de l’acheteur ». Elle s’engage donc à informer ses adhérents et à « les inciter à utiliser cette Charte LED comme outil d’information et d’aide à la décision pour leurs équipes et leurs partenaires ». Cité dans un communiqué, Alain Fragnaud, le président de la FDME, souligne que « de nombreux critères de la Charte LED ont vocation à intégrer ETIM [modèle international de classification et de caractérisation des données pour les produits électriques et de génie climatique] » dans le cadre de Fab.Dis.Comme en 1993, avec la “Convention pour la conformité aux normes des luminaires” où il ne s’agissait alors que de respecter les exigences de sécurité, le Syndicat de l’éclairage souhaite aujourd’hui « amener les organisations représentant la prescription, la distribution et l’installation de solutions d’éclairage à s’associer à cette charte ». En 1993, alors que le marquage CE n'était pas encore en vigueur,10 organisations professionnelles avaient signé cette convention, dont la FDME (alors la FGME) et la Fédération française des installateurs électriciens. Actuellement, le Syndicat de l’éclairage est en discussion avec les organisations professionnelles d'installateurs pour qu'elles adhèrent à la charte : le Serce (Syndicat des entreprises de génie électrique et climatique), la FFIE (Fédération française des entreprises de génie électrique et énergétique) et l'Una-Capeb 3E (Équipements électriques et électroniques). SV
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