RSE : Sonepar France donne le “Feu Vert !” à ses objectifs 2023

Après le poids des mots depuis 2019, le choc (positif) des images ? Il y a trois ans, le groupe familial déployait son plan stratégique baptisé “Impact”. Dans l’édition 2021 de son rapport de développement durable, il rappelle que « le développement durable [en] est la pierre angulaire », tandis que « le pilier “Planète” est l‘un de nos principaux domaines d‘action depuis 2019 », selon la formule de Matt Pothecary, le directeur de la communication Groupe et du développement durable. À la rentrée 2020, le distributeur avait d’ailleurs créé une web-série pour balayer les quatre principes généraux de sa feuille de route “Impact” (lire ci-dessous). Cette fois-ci, Sonepar va mettre en avant et détailler les réalisations concrètes et les projets en cours à travers « une série dédiée aux projets durables en France » et intitulée “Feu Vert !”.

En début de semaine, c’est dans une vidéo postée sur LinkedIn que la filiale hexagonale a dévoilé brièvement ses ambitions d’ici à 2023. Sept leviers sont actionnés avec des objectifs chiffrés pour les deux réseaux généralistes intégrés Sonepar Connect et CGED, ainsi que les sept autres enseignes (AED, Adliance, CCF, 3 C Clim’…), les plateformes logistiques et au niveau des sièges. À titre d’illustration, l’empreinte CO₂ interne doit baisser de 21 %, les consommations d’énergie de 20 %, tout comme la production de déchets internes, tandis que l’intégralité de la flotte automobile devrait avoir basculé à l’hybride et à l’électrique. Sonepar France ambitionne également de disposer d'un parc de 1 200 bornes de recharge VE d'ici à la fin de l'année.

Dans le cadre de son plan “Impact”, le groupe avait constitué voilà plus de trois ans un “sustainability leadership committee” (le SLC ou comité de direction sur le développement durable) pour orchestrer l’ensemble de sa partition RSE « en cohérence avec les objectifs fixés par les Nations-Unies » à l’horizon 2030. En 2019, le distributeur a mesuré pour la première fois son empreinte carbone sur l’ensemble de son périmètre d’intervention.
À travers son SLC, le groupe s’appuie aujourd’hui sur un réseau d’experts internes issus de toutes ses filiales et dont le rôle est d’engager « localement des actions en vue d’atteindre les objectifs de Sonepar ». Un responsable et des “ambassadeurs” locaux sont désignés dans chaque pays pour assurer le déploiement et le suivi de l’Académie de transition énergétique Sonepar qui est opérationnelle depuis l'été dernier.

En 2020, Sonepar revendiquait 28 experts DD, 90 “ambassadeurs”, 40 % de collaborateurs membres de son Académie et 6 000 installateurs électriciens formés. Cette structure de formation a été mis en place dans le cadre du pilier “Planète” du plan stratégique “Impact” : il s’agit d’un nouveau parcours d’e-learning. Chaque module d’une durée de 30 minutes vise à sensibiliser l’ensemble des 45 000 collaborateurs du groupe (dont 5 300 salariés en France pour un chiffre d’affaires de ±2,2 Md€ en 2020) « au changement climatique et à ses impacts » sur l’activité du distributeur.

En juillet dernier, Sonepar France annonçait d'ailleurs « plus de 75% des collaborateurs formés au premier module abordant la question de notre empreinte carbone ». Dans le rapport DD 2020, Tanguy Griffon, le directeur du développement et de la transition énergétique pour le groupe Sonepar, rappeler qu’in fine il s’agit bien sûr de « faire évoluer les comportements ». Tant auprès des collaborateurs, que de l’ensemble de la chaîne de valeur (fournisseurs, clients, institutionnels…) pour réduire les émissions CO₂ internes, mais aussi amont et aval.