Transition écologique et énergétique : E.Borne définit les périmètres ministériels
A l'issue de la rencontre avec des associations engagées pour la protection de la biodiversité, la Première ministre, accompagnée d'Amélie de Montchalin et d'Agnès Pannier-Runacher a détaillé un peu plus la nouvelle organisation en charge des enjeux écologiques et énergétiques, et rassuré sur le Logement. Extraits...
Après avoir déjà rassuré les acteurs du Bâtiment sur la prochaine création d’un portefeuille dédié au Logement, la rencontre d'Elisabeth Borne, Amélie de Montchalin et Agnès Pannier-Runacher avec plusieurs ONG a permis d’apporter des précisions sur les rôles, missions et feuilles de route. Un éclairage qui sera sans doute encore plus limpide après les législatives mais voici déjà quelques citations extraites des discours prononcés.
Elisabeth Borne, Première ministre, sur « L'organisation inédite » :
« La Première ministre est directement en charge de la planification écologique, le principe étant que c'est une politique qui doit irriguer toutes les autres politiques et avec donc deux ministres, Amélie De Montchalin mais on y reviendra, qui porte l'ensemble de la déclinaison territorial des politiques de transition écologique, notamment dans des domaines très concrets comme le logement et les transports. Et puis, Agnès Pannier-Runacher dont la feuille de route est simple, sortir des énergies fossiles. »
« La planification écologique concernera tous les ministres, qui auront chacun une feuille de route pour tenir nos objectifs au moment où on doit absolument accélérer sur les sujets de climat comme de biodiversité ».
« Atteindre la neutralité carbone, protéger la biodiversité, ça passe par des transformations radicales sur lesquelles il faut naturellement accompagner chacun. Ça passe par l'action résolue des deux ministres qui sont à mes côtés, par l'implication de chaque ministre dans son champ de compétence. Pour suivre ces feuilles de route, nous avons aussi décidé de mettre en place un secrétariat général à la planification écologique, donc, qui nous permettra de s'assurer que nos stratégies ambitieuses sont bien prises en compte par chaque Ministre et qu'on a un suivi fin des résultats et c'est surtout ce sur quoi on communiquera vis-à-vis des Français, vis-à-vis des experts, vis-à-vis des ONG. »
Amélie De Montchalin, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires sur les champs du ministère :
« Un même ministère de l'Ecologie et Territoires parce que c'est l'écologie de notre intime, de notre proximité qui est ainsi portée, celle du Logement, des Transports, de l'Economie circulaire, de la Ville, des zones rurales, de l'Urbanisme. »
Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition énergétique de France sur la sobriété énergétique et les fossiles :
« Pour ralentir le changement climatique, il faut diminuer drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre. (…) Cela se fait à la fois par la sobriété énergétique, et j’insiste sur ce point. Les experts l’ont très bien décrit, on a besoin de réduire de 40% notre utilisation de l’énergie par rapport à la tendance naturelle de progression de l’utilisation de l’énergie aujourd’hui.»
« Le deuxième enjeu va tourner autour de la réduction des énergies fossiles et l'augmentation de nos capacités de production d'énergies renouvelables et bas carbone. Et le renouvelable, c'est tout de suite, ça suppose au rythme où nous allons, d'accélérer le rythme de déploiement de ces énergies renouvelables. »