La survenue d’une canicule dès la fin du mois de juin est un phénomène exceptionnel. La réponse l’est tout autant : c’est le ministre chargé de la Ville et du Logement en personne, Julien Denormandie, qui a publié un communiqué de presse assurant qu’il travaillait avec la Fédération française du bâtiment (FFB) et avec la Confédération des artisans du bâtiment (Capeb) « pour s’assurer que les salariés du secteur de la construction puissent bénéficier de mesures adaptées de la part de leurs entreprises ».
Le courrier évoque tout d’abord le décalage des horaires vers les heures les moins chaudes de la journée (tôt en matinée), « après accord des collectivités locales », notamment pour des questions de nuisances sonores. Les métiers les plus exposés concernent les ouvriers des travaux publics qui posent des enrobés et les couvreurs-étancheurs qui travaillent à la flamme sur les toits. Autre point abordé, l’hydratation des travailleurs. « Chaque salarié doit se voir fournir au moins 3 litres d’eau fraîche de boisson par jour », insiste le ministère, qui ajoute que la consommation d’alcool, de café et d’une nourriture trop salée est déconseillée. L’OPPBTP recommande la prise d’un verre d’eau fraîche toutes les 20 minutes, même si la soif n’est pas ressentie. La mise à disposition d’un espace ombragé et rafraîchi, notamment par des brumisateurs, pourrait être un plus. La peau devra en effet être protégée du soleil, tout comme le crâne, pour prévenir brûlures et insolations. Le port de vêtements courts sera déconseillé : « Le travail en bermuda est interdit et le torse nu est dangereux pour les coups de soleil (...) Même en cas de hausse du mercure, casque et chaussure de sécurité doivent être conservés », sermonne l’OPPBTP.