Des positions disparates
Si l’ensemble du marché a affiché des boums d’activité l’an passé (voir indicateurs ci-dessus), les parts de marché par segment évoluent encore plutôt modestement. Dans les logements collectifs, les systèmes constructifs en bois ne représentent encore que 4,3 % du marché en volume (4 % en 2016). Pour le secteur diffus de la maison individuelle, la progression est un peu plus marquée : 9,4 % de parts de marché l’an dernier contre 8,7 % en 2016. De leurs côtés, les extensions-surélévations affichent un léger reflux : la part de marché du bois est passée de 27,8% en 2016 à 27,5% sur 2018. Même tendance observée dans le non résidentiel où l’utilisation du bois construction recule également de 0,3 % en deux ans (à 16,3 % en 2018).Néanmoins, ce 5e Observatoire constate en toute logique que « les entreprises continuent de croire dans le développement de leur marché » ; puisque « 31 % d’entre elles prévoient de réaliser des investissements en 2019 et 52 % prévoient d’embaucher, voire 68 % pour les entreprises de plus de 20 salariés ». De belles perspectives qui concerneraient « un développement sur la France entière » et non plus confiné aux seuls bassins historiques de la construction bois comme l’Est et l’Arc Atlantique. Les systèmes constructifs en bois – souvent mixés avec d’autres matériaux – séduisent de plus en plus les maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre. Si les JO de 2024 et les premiers
IGH en bois représentent une vitrine pour la filière, le bois est aussi l’un des très rares matériaux à pouvoir atteindre, actuellement, le niveau C2 dans le cadre de l’expérimentation du label E+C- ; prélude à la future Réglementation environnementale de 2020. SV