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Bois-Construction : une nouvelle gamme 100 % française chez Dispano

Quentin Nataf
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Poutres.

Dispano propose une nouvelle gamme de poutres contrecollées alliant sapin et épicéa. Elles sont composées à 100 % de bois français. L’entreprise répond ainsi à la demande croissante de produits locaux par ses clients et sert de pare-feu face à une potentielle pénurie.

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Une démarche responsable et un process connu du début jusqu’à la fin. Avec sa nouvelle gamme de poutres contrecollées, Dispano répond à un besoin grandissant pour les professionnels de privilégier des produits dont la production est maîtrisée. L’approvisionnement en bois est 100 % français et permet un traçage complet, du milieu forestier au produit fini, de ses produits. Ce circuit national permet notamment de parer à une nouvelle pénurie ou une dépendance aux pays étrangers, comme ce qui a pu arriver en 2021. 

De ressources à produits

Le bois utilisé par Dispano provient des forêts jurassiennes. Elles sont certifiées PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières). Dans ces forêts, les 11 millions de m³ de bois sur pied sont composés, entre autres, de sapin blanc (25 %), et d'épicéa (18 %). Les poutres sont ensuite assemblées dans une usine en France. Le bois français sert au bois de charpente, mais également pour les maisons à ossatures en bois.

Démarche responsable 

L’engagement écologique se reflète par l’usage quasiment exclusif par Dispano de bois certifié, issus de forêt gérées de manière durable. Ce mode de production correspond à la ligne directrice du FLEGT (Forest Law Enforcement, Governance). Pour la part de bois non certifiée proposée dans le catalogue de l’entreprise, une ligne directrice est maintenue : les spécialistes refusent le bois s’il leur est impossible d’obtenir la preuve de leur légalité.

Qu'est ce que FLEGT

Forest Law Enforcement, Governance and Trade en anglais, ou « Programme pour l'Application des règlementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux ».

Ce programme vise à limiter la production illégale de bois. Il faut, selon ce dernier, réguler l’exploitation et c’est ce qui est mis en place entre les pays producteurs et les pays de l’Union Européenne (UE) avec l’Accord de partenariat volontaires (APV).

Depuis le 3 mars 2013, dans l’UE, la suppression des ventes de bois illégal par le Règlement sur le bois de l’Union Européenne (RBUE). Cette réglementation pose un cadre pour les opérateurs qui mettent du bois – et produits dérivés – sur le marché européen. 

Quentin Nataf
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