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Le weekend, mettez le nez dehors pour ne plus polluer chez vous

Grégoire Noble
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[Zepros Energie] Un Français sur trois respire un air vicié à son domicile. Selon une enquête Netatmo, dont les stations météo connectées révèlent la qualité de l’air intérieur, 33 % des logements dépassent le seuil conseillé de CO2 une fois par jour. En cause, de mauvaises habitudes d’aération.
Les Français passeraient, en moyenne, 16 heures par jour dans leur habitation. Or, la qualité de l’air intérieur laisse grandement à désirer, comme le révèle une nouvelle série de données relevées par Netatmo. En moyenne, 33 % des logements dépassent le seuil de 1 000 particules par million de CO2. « Cela signifie que les habitations ne sont pas assez ventilées pour évacuer les polluants », souligne la société. Les résultats seraient encore plus mauvais le week-end qu’en semaine, lorsque les occupants partent travailler. Les samedi et dimanche, la proportion de dépassement du seuil grimperait en effet à 38 %. De même, en hiver, la qualité de l’air intérieur serait plus dégradée qu’en été avec 39 % de cas de pollution contre 22 %. « Ainsi, le confort prime sur la qualité de l’air, puisqu’un européen sur deux n’ouvre pas les fenêtres à cause du froid. Pourtant, aérer deux à quatre fois par jour pendant 5 minutes permet de renouveler l’air sans perte de chaleur », assurent les auteurs de l’étude, qui s’appuient cette fois sur des chiffres avancés par Velux.
Comment faire pour améliorer cette situation ? En s’inspirant des bons élèves de l’Union européenne, comme la Suède où le nombre d’habitations polluées est trois fois inférieur ? Netatmo avance l’explication suivante : « En France, 75 % des maisons individuelles construites avant 1990 disposent d’une ventilation dite naturelle et 25 % d’une ventilation mécanique. En Suède, seulement 40 % des maisons ont une ventilation naturelle et 60 % une ventilation mécanique ». Une différence qui expliquerait les écarts de confinement constatés. La marque recommande, en premier lieu de respecter les recommandations de l’Ademe (Guide pratique pour un air sain chez soi) sur l’aération des maisons, sa durée et le moment le plus adéquat. Dans un 2e temps, l’adoption de systèmes de suivi de la qualité de l’air intérieur pourra permettre de faire encore mieux.
Grégoire Noble
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