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Où se trouvent les logements français les plus performants ?
Publié le 09/09/2019
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[Zepros Energie] Selon les Diagnostics de performance énergétique (DPE) compilés par SeLoger certains départements français seraient beaucoup plus en pointe que d’autres dans l’efficacité thermique des bâtiments. Une métropole régionale parviendrait même à passer sous la barre des 150 kWh/m2.an. Découvrez où se classe votre département.
Paris est loin d’être la ville la plus efficace énergétiquement. Avec 242 kWh/m2.an, la capitale se classe même parmi les plus mauvais élèves de la transition. Comme le révèle l’enquête SeLoger, qui s’appuie sur les Diagnostics de performance énergétique obligatoires pour vendre ou louer un bien immobilier, les disparités sont grandes entre les villes de l’Hexagone. En Picardie, la consommation moyenne s’établit à 252 kWh/m2.an, ce qui correspond à une étiquette « E », alors qu’en Languedoc-Roussillon, les habitations sont beaucoup moins gourmandes en énergie, avec une moyenne de 144 kWh/m2.an (classe « C »). Les villes de l’arc méditerranéen trustent d’ailleurs les premières places du classement des métropoles avec Toulon en tête, devant Montpellier et Toulouse. Les lanternes rouges, outre Paris, sont situées dans la moitié nord du pays, avec Reims et Lille (226 kWh/m2.an) ainsi que Rouen et Amiens (223 kWh/m2.an).
SeLoger analyse : « De là à dire que si les logements méridionaux consomment moins d’énergie que leurs homologues parisiens, lillois ou encore amiénois, c’est parce qu’il y fait beau, il n’y qu’un pas. Pour autant, il est important de rappeler que le score attribué par le DPE tient compte de plusieurs facteurs : localisation géographique, rigueur climatique, mais aussi date de construction du logement, superficie, isolation, exposition, nombre d’occupants, énergie utilisée pour le chauffage... ». Et, à ce petit jeu, l’immobilier plus ancien de Paris, où le marché est très tendu et où les petites surfaces sont très représentées et souvent chauffées à l’électrique, fait que les DPE sont moins bons. Le climat ne saurait donc expliquer à lui seul les résultats obtenus. D’autant que Strasbourg, située à l’Est en pleine zone continentale, s’en sort avec les honneurs : son niveau moyen de 196 kWh/m2.an la place à la hauteur de Nantes, Angers et Rennes, où la douceur des températures est plus grande.
La plateforme de petites annonces immobilières note que les centres villes sont moins performants. C’est le cas à Paris (où le 6e arrondissement , mais également à Lyon (où le 2e arrondissement est particulièrement mauvais avec 304 kWh/m2.an) et à Marseille (où les logements du 1er arrondissement tutoient les 200 kWh/m2.an). Autre conclusion de l’enquête, le DPE, même mauvais, n’a pas réellement d’influence sur le prix des biens dans ces métropoles tendues. « La valeur verte y est réduite à la portion congrue », note SeLoger. Le coût de réalisation de ces diagnostics obligatoires reste heureusement assez peu élevé : comptez 80 € pour un studio et 160 € pour une maison. Mais, dans le cadre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, il faut prévoir que les logements les plus énergivores deviendront de moins en moins désirables. A partir du 1er janvier 2028, l'intégralité du parc français devra être classé au minimum "E"... De quoi inciter à migrer vers le Sud ?
G.N.
SeLoger analyse : « De là à dire que si les logements méridionaux consomment moins d’énergie que leurs homologues parisiens, lillois ou encore amiénois, c’est parce qu’il y fait beau, il n’y qu’un pas. Pour autant, il est important de rappeler que le score attribué par le DPE tient compte de plusieurs facteurs : localisation géographique, rigueur climatique, mais aussi date de construction du logement, superficie, isolation, exposition, nombre d’occupants, énergie utilisée pour le chauffage... ». Et, à ce petit jeu, l’immobilier plus ancien de Paris, où le marché est très tendu et où les petites surfaces sont très représentées et souvent chauffées à l’électrique, fait que les DPE sont moins bons. Le climat ne saurait donc expliquer à lui seul les résultats obtenus. D’autant que Strasbourg, située à l’Est en pleine zone continentale, s’en sort avec les honneurs : son niveau moyen de 196 kWh/m2.an la place à la hauteur de Nantes, Angers et Rennes, où la douceur des températures est plus grande.
La plateforme de petites annonces immobilières note que les centres villes sont moins performants. C’est le cas à Paris (où le 6e arrondissement , mais également à Lyon (où le 2e arrondissement est particulièrement mauvais avec 304 kWh/m2.an) et à Marseille (où les logements du 1er arrondissement tutoient les 200 kWh/m2.an). Autre conclusion de l’enquête, le DPE, même mauvais, n’a pas réellement d’influence sur le prix des biens dans ces métropoles tendues. « La valeur verte y est réduite à la portion congrue », note SeLoger. Le coût de réalisation de ces diagnostics obligatoires reste heureusement assez peu élevé : comptez 80 € pour un studio et 160 € pour une maison. Mais, dans le cadre de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, il faut prévoir que les logements les plus énergivores deviendront de moins en moins désirables. A partir du 1er janvier 2028, l'intégralité du parc français devra être classé au minimum "E"... De quoi inciter à migrer vers le Sud ?
G.N.
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