À l’occasion du CES de Las Vegas, qui s’est tenu du 8 au 11 janvier, Qualitel, en partenariat avec Ipsos a dévoilé son baromètre autour des objets et services connectés. Si ces derniers sont encore minoritaires, les Français sont de plus en plus prêts à investir dans ces nouvelles technologies.
Qui a dit que les Français étaient réfractaires aux objets connectés ? Selon le baromètre
Qualitel-Ipso, qui a interrogé près de 3400 personnes du 20 avril au 03 mai 2018, les objets connectés séduiraient de plus en plus les ménages. Si les objets connectés sont encore minoritaires dans les logements (3 logements sur 10 en sont équipés), ils génèrent une vraie appétence chez les consommateurs.
Les objets sur le marché depuis plusieurs mois remportent une forte adhésion. Ceux qui ressortent en première position des intentions d’achat répondent avant tout à des enjeux de protection des biens et des personnes, ou permettent de faire des économies : alertes temps réel en cas de fuite d’eau, de gaz ou d’incendie (46 %), alertes anti-intrusion (42 %) ou compteurs électriques intelligents (41 %). Ces 3 objets sont jugés utiles par plus des trois quarts des personnes interrogées.
Les équipements plus récents enregistrent naturellement des scores plus faibles. Ainsi, 14 % des Français se disent prêts à investir dans des enceintes connectées(soit l’équivalent de 4 millions de foyers). Il en va de même pour des objets comme le réfrigérateur connecté ou le parking intelligent (optimisation des places au moyen de capteurs), qui intéressent près d’un Français sur dix. En effet, les Français ont du mal à percevoir l’utilité de certains services connectés. Ceux qui sont majoritairement jugés utiles répondent à un enjeu de protection du domicile ou des personnes. Les nouveaux usages, qui font le « buzz » et annoncent une possible révolution de la vie à la maison, n’ont pas encore réussi à convaincre tous les Français de leur utilité. Ainsi, alors que les enceintes connectées font la une de l’actualité, seule une personne interrogée sur quatre les estime pour l’instant « utiles ».