La Capeb reste pessimiste sur l’activité des prochains mois. L’année 2019 devrait connaître une croissance de 0,5 %, pronostique ainsi la confédération, qui table sur une activité contrastée avec « un premier semestre 2019 s’inscrivant dans la suite du second semestre 2018, alors que le second semestre 2019 devrait subir un ralentissement plus prononcé en raison de l’activité de la construction neuve ». Lors de l’annonce du bilan des résultats pour 2018 dont la croissance a surtout été tirée par le neuf, la confédération a en effet souligné la décélération observée sur les autorisations et les permis de construire.Parallèlement, le segment de l’entretien-rénovation n’est pas très dynamique affichant une croissance de + 1 % au 4e trimestre. Le seul secteur des travaux d’amélioration de la performance énergétique des logements enregistre pour l’année une hausse de 1,5 % contre 2,5 % en 2017, conséquence directe, selon la Capeb, du « recentrage du CITE ».L’évolution par métiers fait état de progressions homogènes dans une fourchette comprise entre + 1,5 % et + 2,5 % au quatrième trimestre. Le bilan établi par région fait ressortir une moyenne nationale à 2 %, seules l’Occitanie, les Hauts-de-France, la Bretagne, les Pays de la Loire et la Bourgogne-Franche-Comté parvenant à faire un peu mieux.Enfin, la morosité domine aussi tant sur les carnets de commande à 76 jours de travail (soit 11 jours de moins qu’un an auparavant), que sur les trésoreries, qui se dégradent en début d’année : le nombre d’entreprises déclarant un besoin de trésorerie passe à 22 % en janvier 2019 (contre 18 % un an auparavant).