L’AFISB rejoint Valobat
Regroupant la majorité des fabricants sur le marché hexagonal, l’Association française des industries de la salle de bains (AFISB) vient d’adhérer à l’éco-organisme qui a déposé, fin novembre, une demande au titre de la REP DEA (déchets d’éléments d’ameublement).
Valobat continue de séduire de nouveaux membres. Dans un communiqué publié ce 20 décembre, l’éco-organisme a annoncé l’entrée de l’AFISB à son capital. « Ce nouvel associé vient muscler la présence de Valobat dans l’univers de l’ameublement de la salle de bains », se félicite-t-il.
L’AFISB réunit en effet trente-trois fabricants généralistes et spécialistes intervenant dans l’univers du bain : céramique sanitaire, baignoires, cabines de douche, receveurs, robinetterie, équipements techniques, accessoires et meubles.
Son président, Yves Daniélou, estime qu’« il était essentiel que nous soyons partie prenante d’un éco-organisme transversal sur de multiples filières et REP, d’autant que les mobiliers sont multimatériaux. Cet engagement va nous permettre de représenter et faire entendre la voix de nos adhérents, acteurs des industries de la salle de bains, pour faire monter en puissance la filière sur les enjeux du recyclage et de l’économie circulaire ».
Afin de proposer des services « plus complémentaires » et « mieux coordonnés » à sa cinquantaine de membres (à date), Valobat a déposé des demandes d’agrément pour deux REP connexes, mais jugées « plus matures » : la REP ABJ (articles de bricolage et de jardinage) en septembre 2023 et la REP DEA (déchets d’éléments d’ameublement) fin novembre.
Selon l’éco-organisme, environ 15 % de ses adhérents (distributeurs, acteurs de la salle de bains, fabricants de revêtements de sols, professionnels du bois, etc.) seraient concernés par la REP DEA. Valobat estime actuellement que le gisement annuel de ces déchets est de l’ordre de 1,4 million de tonnes. Un chiffre évalué à 85 000 tonnes par an en ce qui concerne les ABJ.