Océwood : le tout nouveau bardage composite aspect bois

Le vendéen Océplast élargit ses horizons : en plus des profilés PVC pour la menuiserie et de lattes pour les terrasses, elle lance Océwood, un système de bardage en matériau recyclé et fibres végétales. Nathalie Gamby, présidente-directrice générale de l’entreprise, explique : « Nous avons remplacé le PVC vierge par du PVC recyclé, provenant à 70 % de déchets post-consommation – typiquement des menuiseries en fin de vie – et à 30 % de chutes de chantier et autres déchets de process ».

D’abord additionnée de farine de bois, ce matériau s’est ensuite enrichi d’anas de lin oléicole, comme source cellulosique de substitution. Le résultat : un matériau composite rigide, à faible empreinte carbone puisque extrudé à moins de 200 °C, qui est léger (moins de 7 kg/m²), résistant aux UV et à longue durée de vie. Un avantage pour une solution de bardage !

D’autant que son aspect esthétique est loin de la lame de plastique grisâtre : une fine couche de PVC vierge (et blanche) est ajoutée sur la face extérieure pour permettre l’impression de n’importe quel motif. Et Océwood a d’abord choisi 6 coloris imitation bois (teck, cèdre rouge, ipé, chêne brut…).

Une imitation très convaincante grâce à la technologie brevetée Tech.Sture qui garantit une grande qualité dans le temps, sans entretien. « Nous avons une garantie de 10 ans sur l’ensemble des produits », précise Nathalie Gamby qui ajoute « ainsi qu’une Origine France garantie ».

Pour les professionnels, le produit est disponible en direct, via le site Web Océwood, soit en négoces (Prolians). Le service client dispose d’une ligne dédiée pour obtenir des échantillons ou de l’aide sur des études de projets avec simulation 3D, devis, livraison sur chantier et même solution de financement.

La pose des lames de 3,2 mètres de longueur est simple, par vissage sur liteaux et tasseaux (vis inox A2), en laissant une lame d’air. « Nous travaillons avec des menuisiers, des charpentiers… », raconte la p-dg. Le temps de pose est réduit au minimum, à moins de 2 heures pour 50 m² (sans tenir compte de l’étape de préparation du support, parfois plus longue).

Le prix est, lui aussi, fixé au plus juste : de l’ordre de 100 €/m² pour le matériau (sans la pose donc) pour une surface achetée supérieure à 50 m². Des accessoires seront disponibles, dont des clips d’aboutage pour les jonctions aux extrémités des lames, et différents profilés de départ, de finition et d’angles sortants ou rentrants.

La dirigeante fait valoir que le produit recyclé est évidemment recyclable et qu’une FDES est en cours d’instruction, « pour aller plus tard vers des projets de résidentiel collectif ». Officiellement lancé mi-septembre, le bardage Océwood sera visible et manipulable sur le stand Océplast du salon Artibat en octobre, puis lors de Paysalia, en fin d’année.

Un gros lancement pour la société qui espère générer plus de 5 M€ de ventes grâce à sa nouveauté à partir de 2027. Des travaux sont d’ailleurs en cours sur le site de production afin d’augmenter le nombre de lignes d’extrusion (et passer de onze à dix-sept) et doubler l’îlot impression. Un investissement important (4 M€) pour une société qui enregistre un CA total de 24 M€.