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Afpac : sa charte “Coup de pouce” dévoilée à Interclima

Stéphane Vigliandi
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[Zepros Energie] Sur un marché de la pompe à chaleur en pleine ébullition grâce au dispositif “Coup de pouce chauffage”, les professionnels du secteur restent vigilants quant au respect des règles de l’art pour la mise en œuvre. Une charte sera présentée début novembre.
S’inscrivant dans le cadre du dispositif des CEE (certificats d’économie d’énergie), le plan “Coup de pouce chauffage” déployé par l’État en novembre dernier est bel et bien une sorte de “fioulxit”. D’ici à dix ans, le gouvernement veut éradiquer le parc de chaudières individuelles à fioul évalué à 3,2 millions d’unités, mais aussi faire remplacer les solutions gaz non condensation. Le programme “Coup de pouce 2018-2020” concerne les devis signés entre le 1er avril 2018 et le 31 décembre 2020. Selon un premier bilan de la Direction générale de l’Énergie et du Climat (DGEC), il aurait déjà largement profité au marché de la pompe à chaleur (PAC). À fin mai 2019 (cumul 5 mois 2019), environ 60 000 vielles chaudières ont été remplacées, dont 47 % (plus de 27 000 unités) par des PAC air/eau. Loin derrière : les systèmes gaz THPE avec un peu plus de 500 chantiers de rénovation lancés.

Pénurie d'installateurs qualifiés

Fin juin, en pleine canicule, l’Association française des pompes à chaleur (Afpac) estimait d’ailleurs que, tous types de PAC confondus (y compris les chauffe-eau thermodynamiques), le marché hexagonal devrait franchir le cap symbolique du million d’unités posées fin 2019. Mais, ses membres estiment aussi que le plan “Coup de pouce” peut « présenter des risques pour la qualité des installations à venir en remplacement de chaudières ». Courant juillet, l’Afpac a convié à une réunion la DGEC, Qualit’EnR, Qualifélec, Qualibat et des obligés notamment.À la tête de l’association, Éric Bataille a annoncé le souhait d’« aboutir ensemble à une charte commune ». Une initiative jugée « nécessaire et attendue » par les acteurs de la filière. Or, sur un marché en pleine ébullition, l'Afpac déplore actuellement une pénurie d’installateurs qualifiés. Fin mai 2019, ils n’étaient que 8 400 professionnels certifiés QualiPAC RGE ; tandis que 1 700 installateurs étaient en attente d’audit pour décrocher ce sésame. Afin que toute la filière s’engage, l’Afpac doit officiellement présenter sa charte dans le cadre du salon Interclima qui se tiendra du 5 au 8 novembre à Paris-Villepinte.
Stéphane Vigliandi
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