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[En mode Start-Up] Le Groupe Hérige à nouveau au cœur du “Village by CA”

Stéphane Vigliandi
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EN PHOTO • Lors de la signature du renouvellement du partenariat entre les deux parties prenantes, ce 22 février : les membres de la direction d’Hérige aux côtés de leurs alter ego du Crédit Agricole Atlantique-Vendée et du “Village by CA”.

[Zepros Bâti] Après un premier galop d’essai en 2019, le groupe vendéen vient de resigner pour trois ans son partenariat avec l’un des 38 “Village by CA” créés par le Crédit Agricole : son accélérateur de start-up.

Ils rempilent ! Dans un contexte d’accélération des mutations digitales et technologiques, l’ETI familiale Hérige poursuit pour trois ans son partenariat avec le “Village by CA Atlantique-Vendée”. La signature officielle a eu lieu ce lundi 22 février. Dans son communiqué, elle rappelle que cette collaboration « constitue une opportunité forte d’enrichir [son] écosystème territorial en se rapprochant de jeunes entreprises innovantes ». Ni plus, ni moins que ce que Benoît Hennaut, le nouveau patron d’Hérige, mettait en exergue lors d’un point presse en visioconférence mi-février. Très concrètement, cette coopération induit des actions très concrètes avec l’amont et l’aval du fabricant-distributeur multirégional. Avec, en ligne de mire de sa stratégie, le souhait d’« accélérer l’innovation au service d’une transformation “durable” et responsable » – à l’instar d'une majorité d'acteurs socio-économiques. En se positionnant en « partenaire-ambassadeur » de ce “Village by CA” de l’Ouest, Hérige entend ainsi enfoncer le clou sur les actions portées par ses trois branches : la distribution (réseaux VM et LNTP), la menuiserie industrielle (Atlantem) et le pôle Béton (Edycem).

Ses leviers pour y parvenir ? « Ce renouvellement [de partenariat] se concrétise autour de deux axes principaux. Primo, « la contribution à la stratégie d’innovation » du groupe qui entend, entre autres devenir le « mentor d’une start-up, par exemple, dans le cadre d’un projet de codéveloppement ». Secundo, « la contribution à [sa] transformation » via « des séances d’acculturation » des équipes internes ou encore le “hacking métier” (lutter contre les cybermenaces informatiques à l'échelon de ses trois branches) et le “board shacking” (mot à mot : la “cabane en carton” → l’expérimentation de nouveaux concepts, process, etc.). Si l’actuelle crise sanitaire rebat les cartes relatives aux convictions et certitudes au sein des états-majors des entreprises, mais aussi de leur base, elle a également cette vertu d’obliger chacune, chacun à “mettre les mains dans le cambouis” pour participer à cette mutation de tous les business-models du “monde d’avant”… À l’image d’un grand groupe intégré de la filière du Bâtiment qui, régulièrement, “se nourrit” des expertises de start-up dans divers domaines, l’indépendant Hérige veut démontrer, lui aussi, qu'il est déjà monté à bord du train. Histoire de ne pas rester à quai dans un environnement où la concurrence est devenue... protéiforme ! Stéphane Vigliandi

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