À la FDMC, quatre mesures en faveur de la sobriété énergétique des négoces

Stéphane Vigliandi
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Entrepôt, négoce de matériaux de construction.

À l’heure où le gouvernement partage sa feuille de route pour réduire les consommations d’énergie, la Fédération des distributeurs de matériaux de construction (FDMC) a publié son protocole de sobriété : un paquet de quatre mesures à adopter par les enseignes et leurs points de vente.

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Audit énergétique, GTB, autoconsommation, fermetures automatiques dans les agences, écogestes… Quelques jours avant que l’État ne dévoile sa feuille de route pour la sobriété énergétique – l’un des trois leviers visant à lutter contre la crise énergétique, la FDMC a dévoilé le 28 septembre dernier son “protocole de sobriété”.

Dans un document de quatre pages, la fédération y déroule un train de quatre mesures tout en soulignant, en préambule, « soutenir la volonté du gouvernement de mettre en place des actions de sobriété énergétique ».

Primo, il y a les mesures techniques concernant les points de vente qui s’articulent autour de sept actions. À titre d’illustration : la FDMC préconise et « encourage » la mise en œuvre d’audits énergétiques pour l’ensemble des quelque 5 500 agences qu’elle représente ; l’incitation à installer des dispositifs de pilotage et « une modulation fine des consommations » ; le relamping en privilégiant l’éclairage Led et sa programmation sur horloge ; ou encore l’autoconsommation photovoltaïque et l’identification des éventuels travaux de rénovation pour améliorer la performance énergétique des locaux.

Environ 4 300 sociétés impliquées

Secundo, le protocole « encourage » la profession à mettre en œuvre des actions pour verdir les parcs automobiles et réduire l’empreinte carbone des tournées de livraison : écoconduite, informations des salarié.e.s sur les mobilités propres, etc.

Tertio, la FDMC détaille, là encore, sept dispositions relatives aux usages écoresponsables dans l’ensemble des bâtiments des distributeurs : points de vente, bureaux, entrepôts logistiques, etc. Par exemple : adopter des consignes de régulation de la température du chauffage à 19° C et la mise en veille de la climatisation en deçà des 26° C – des mesures déjà adoptées entre autres par certaines collectivités locales ; sensibiliser l’ensemble des collaborateurs aux écogestes à tous les niveaux ; favoriser l’installation de fermeture automatique des portes d’accès.

Quarto, le protocole invite la profession à « associer les collaborateurs aux objectifs de l’entreprise » en matière de réduction des consommations d’énergie. Avec, en guise de “chef d’orchestre” de la sobriété énergétique, la nomination d’un référent ad hoc. Ce sont là autant de bonnes pratiques que les 4 300 entreprises membres de la FDMC et leurs 85 000 collaborateurs devront veiller à appliquer sur le terrain.

Stéphane Vigliandi
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