Le négoce en mode e-learning avec LCB

Stéphane Vigliandi
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Afin d’accompagner les négociants à prescrire encore mieux le matériau bois, l’association Le Commerce du Bois (LCB) va lancer au début de l’an prochain des modules de formation en ligne.

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Réglementation environnementale 2020, label E+C-, IGH en bois, projets du Grand Paris… : la filière bois jouit d’un contexte, a priori, de plus en plus favorable pour concevoir des bâtiments à faible empreinte carbone. Et depuis plusieurs années, ses actions de sensibilisation auprès du grand public s’intensifie via, notamment, la campagne de communication “Pour moi, c’est le bois” portée par France Bois Forêt.

« Désormais, environ 80 % du budget de cette campagne sera fléché vers le marché de la construction en se focalisant sur la prescription et les donneurs d’ordre », rappelle Arnaud Hétroit, directeur. Lors de l’AG de l’association début juin, son président Jean-Louis Camici a d'ailleurs rappelé que « LCB porte un message clair qui est de rentrer par le matériau bois, mais aussi – et surtout – de prescrire le bon bois pour le bon usage ».

Pour accompagner la distribution dans ce besoin permanent de montée en compétence, l'organisation professionnelle dont l’identité visuelle évolue, fait de la formation « l’un des axes majeurs pour les deux ans à venir ».

Hiérarchiser les usages

« Après une analyse menée en 2018 sur les attentes des négociants en termes de qualification et formation, LCB prépare un programme d’e-learning constitué de deux parties : la première dédiée aux connaissances générales sur le matériau ; la seconde aux connaissances réglementaires, normatives ainsi qu’à l’argumentaire de vente par solution et typologie de travaux (structure, agencement, aménagement extérieur…) », détaille Arnaud Hétroit.

Ces formations seront aussi un moyen de valoriser le réseau Expert Relais Bois (plus de deux-cents agences à ce jour). Pour financer cette action, LCB envisage notamment de « se rapprocher d’assureurs qui pourraient y voir une opportunité pour prévenir d’éventuels désordres ». À terme, il n’est pas exclu que le dispositif rentre dans le cadre d’un certificat de qualification professionnelle.

Stéphane Vigliandi
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