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Screwfix France : ses premiers pas racontés par son boss, Christian Mazauric

Stéphane Vigliandi
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Christian Mazauric, DG de Screwfix France.

Alors que Screwfix vient d’ouvrir son 17e comptoir en France et teste sa solution de livraison Sprint, son patron Christian Mazauric est revenu, lors des récents InohaDays, sur les méthodes de l’enseigne pour se faire connaître. Avec, étonnamment, le recours aux bonnes vieilles recettes de com’ : catalogues, téléphone, etc.

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À l’occasion de la huitième édition des InohaDays organisés par l’Association des industriels du nouvel habitat (Inoha) le 23 novembre, Christian Mazauric, le directeur général de Screwfix France y a exposé le “storytelling” de la marque.

À commencer par une remise en perspective : « Les clients Screwfix sont plutôt des professionnels et artisans. Nous distribuons sur deux canaux : le web démarré en 2021, puis les magasins physiques que nous avons commencé à ouvrir fin 2022 ».

Ces deux points de contact complémentaires visent un parcours client efficace. « Cela permet une agilité redoutable », prévient-il. Reste que pour l’heure, l’enseigne est davantage agile que… connue.

« Screwfix n’est pas forcément aisé à prononcer. Nous sommes une jeune marque qui a besoin de se faire connaître, admet volontiers le manager. Nous communiquons par affichage, presse écrite et avec le… téléphone. Cela peut faire sourire. Mais c’est fondamental pour nous ! » 

Notoriété proche du “degré zéro”

L’enseigne a fait ses premiers pas dans l’Hexagone démarré avec sa E-vitrine. « L’idée était de faire découvrir Screwfix par un canal qui mesure, commente Christian Mazauric. Quand nous avons démarré il y a dix-huit mois, notre notoriété était inférieure à 1 %. Ceux qui nous connaissaient étaient d’ailleurs sans doute des expatriés. Nous avons multiplié par plus de dix cette notoriété ».

La pépite anglaise a aussi multiplié les créations de points de vente à partir des Hauts-de-France ; le siège de Kingfisher France se situant près de Lille. « Nous utilisons des moyens qui peuvent apparaître moins modernes comme les catalogues en boîtes-à-lettres. Mais entrer chez le client, c’est essentiel. Distribuer les catalogues là où nous sommes présents, c’est important », argumente encore l’ex-patron de Castorama et Brico Dépôt.

Spots radios, affluence et Sprint

L’enseigne sponsorise également de façon traditionnelle et investit pour être présente en radios locales. « C’est intéressant, car mesurable. Quand le spot passe, nous constatons immédiatement des pics de fréquentation sur internet », souligne-t-il.

Quant au choix du comptoir ? « Nous sommes une entreprise. Donc nous nous servons de la culture du client pour expliquer qui nous sommes et en apporter la preuve. Par exemple, à l’entrée, un collaborateur est disponible avec une tablette pour expliquer notre modèle », détaille Christian Mazauric.

Les services client, eux, commencent à s’étoffer. À Wambrechies, dans le Nord, Screwfix teste depuis mi-novembre “Screwfix Sprint” : un dispositif de livraison en 60 mn déjà éprouvé en Grande-Bretagne depuis plus de deux ans.

« La livraison 60 minutes est dans une phase pilote, mais nous sommes déjà surpris des résultats, confie le DG. Nous avons essayé de résoudre à notre façon la problématique du “dernier kilomètre”. Le lancement s’effectue en région lilloise et Normandie » − des informations que la rédaction de Zepros Négoce et Zepros Bâti avait révélé en avant-première le 15 novembre dernier.

Stéphane Vigliandi
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