Les PAC : appréciées, mais pas assez connues ?

Une étude BVA/Vaillant Group/Saunier Duval met en lumière une situation française paradoxale : alors que l’annonce présidentielle d’un million de PAC assemblées en France en 2027 a été formulé voilà deux ans, la traduction sur le marché tarde à venir.

Selon les résultats de l’enquête, la technologie reste encore mal connue et son adoption est freinée par des considérations économiques. La PAC (toutes technologies confondues) est aujourd’hui la 3^e solution de chauffage en France, avec 15 % de parts de marché. Le taux augmente en zone rurale, dans les maisons individuelles et chez les foyers dont les revenus mensuels dépassent les 3 500 €.

Les utilisateurs sont largement satisfaits de l’installation (93 %), tandis que la moitié de la population générale (54 %) estime bien que les PAC permettent de réduire les factures énergétiques. Ils sont deux fois moins nombreux à l’associer à du confort thermique (26 %).

Et ils sont aussi nombreux (24 %) à estimer que les aides financières jouent un rôle encore déterminant dans la décision de s’en équiper. Car le prix d’achat reste élevé et constitue un obstacle pour les ménages non dotés (56 %).

Le groupe Vaillant ajoute : « À tort, le temps de rentabilité est également mis en cause : un quart des Français estiment que l’amortissement de l’investissement est trop long ». D’autant que le public pense encore largement (75 %) que la durée de vie d’une PAC est inférieure à quinze ans ! Un travail d'information reste encore à mener.