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Patrick Martin élu à la présidence du Medef

Stéphane Vigliandi
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Election de Patrick Martin à la présidence du Medef.

À la tête groupe familial Martin Belaysoud (Téréva, GrandBains, Mabéo Industries…), l’actuel numéro deux du Medef, Patrick Martin, a été élu ce matin à une très large majorité pour prendre la présidence du Mouvement des entreprises de France (Medef). Il succèdera à Geoffroy Roux de Bézieux le 17 juillet.

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Après quatre mois d’une intense campagne, l’actuel numéro deux de l’organisation patronale, Patrick Martin, vient de remporter à une très large majorité l’élection pour prendre la présidence du Medef. Avec un taux de participation supérieur à 91 %.

Il était candidat face à son adversaire Dominique Carlac’h, la vice-présidente du Medef dans l’équipe sortante de Geoffroy Roux de Bézieux. Âgé de 63 ans et président du groupe Martin Belaysoud, le nouveau président prendra officiellement ses fonctions le lundi 17 juillet prochain pour un unique mandat de cinq ans.

Lui qui était largement donné favori depuis fin le printemps, a remporté 73,18 % des scrutins contre 26,82 % pour sa concurrente. Avant de devenir le bras droit de Geoffroy Roux de Bézieux, Patrick Martin avait présidé notamment le Medef Auvergne-Rhône-Alpes.

Le Medef représente environ 190 000 entreprises qui emploient plus de 10 millions de salariés en France.

Dans la filière du Bâtiment, sa candidature avait été soutenue par de nombreuses organisations professionnelles dont la FFB, la FNTP, la Fedene (secteur des solutions multi-énergies renouvelables), le Gimelec, l’Unicem (matériaux minéraux et agrégats), Uniclima (génie climatique), mais également côté distribution de la FDMC (négoce matériaux et bois), de Coédis (négoce du second œuvre technique) et de la Confédération des grossistes de France (CGF).

Au cœur de son programme, le nouvel homme fort du Medef entend renforcer la représentation de l’organisation patronale auprès des instances européennes. Il se dit par ailleurs partisan des baisses d’impôts de production − à hauteur d’une vingtaine de milliards d’euros − et veut mettre l’accent sur la formation et l’employabilité notamment des seniors.

Stéphane Vigliandi
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