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Avec Amarante, Cofaq s’implante sur les marchés agricoles
Publié le 09/01/2019
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Spécialisé dans le bâtiment, l’industrie et le bricolage, le groupement d’indépendants vient d’intégrer le groupe Amarante : une coopérative de distribution indépendante dans les secteurs agricole, de l’élevage et des espaces verts. Grâce à cette fusion-absorption, Cofaq s’étoffe de 59 adhérents et de 123 points de vente.
Après avoir dévoilé cet automne sa nouvelle enseigne Securom pour se renforcer sur le marché concurrentiel des EPI, le Groupe Cofaq se positionne désormais sur la filière des marchés agricoles. Dans un communiqué diffusé ce 7 janvier, la centrale de Poitiers a indiqué que ses adhérents et ceux du groupe Amarante ont entériné « à l'unanimité la fusion-absorption de la coopérative Amarante par la coopérative Cofaq ». Depuis la rentrée 2018, les deux groupements avaient déjà scellé un accord cadre pour les achats et référencements auprès de fournisseurs communs. Lors de son Salon d’automne à Poitiers, Cofaq avait ainsi invité les adhérents d’Amarante à y participer.
Après avoir dévoilé cet automne sa nouvelle enseigne Securom pour se renforcer sur le marché concurrentiel des EPI, le Groupe Cofaq se positionne désormais sur la filière des marchés agricoles. Dans un communiqué diffusé ce 7 janvier, la centrale de Poitiers a indiqué que ses adhérents et ceux du groupe Amarante ont entériné « à l'unanimité la fusion-absorption de la coopérative Amarante par la coopérative Cofaq ». Depuis la rentrée 2018, les deux groupements avaient déjà scellé un accord cadre pour les achats et référencements auprès de fournisseurs communs. Lors de son Salon d’automne à Poitiers, Cofaq avait ainsi invité les adhérents d’Amarante à y participer.
Marchés porteurs
Pour le président de Cofaq, cité dans le communiqué, « nos deux coopératives étaient très complémentaires sur leurs marchés. L’accord d'achats nous a permis de constater qu’elles avaient chacune à gagner à aller plus loin : cette fusion-absorption s'inscrit dans la suite logique d'une même volonté de développement ». En intégrant cette nouvelle filière des marchés agricoles, le groupement précise qu’il s’agit d’« un segment qui a le vent en poupe dans [son] réseau ». D'ailleurs, après trois crises majeures depuis 1993, le marché français de l’agroéquipement, notamment, est reparti à la hausse selon Axema, le syndicat de la filière. Avec une production à +5,4 % et un CA à +10,1 % en 2017. Jusque-là président du groupe Amarante qui est basé à Châteaubriant (44), Olivier Moulé est désormais membre du conseil d’administration de Cofaq. Rappelant que les deux groupements avaient « le même ADN de coopérative », partageaient « les mêmes valeurs » et « travaillaient sur des marchés complémentaires », « il était logique que nous essayions de tirer parti de cette opportunité ». De son côté, Benoît Barron, DG d’Amarante depuis 2017, prend la direction de la filière des marchés agricoles du Groupe Cofaq.
« Gagner en compétitivité »
Créé en 1993, Amarante fédère 59 adhérents pour 123 points de vente sur toute la France : libre-service agricole (LISA), ateliers de SAV, magasins de motoculture, tractoristes. La coopérative dispose de deux enseignes (Epagri Élevage et Epagri Campagne) et développe deux marques propres (Edena pour la motoculture et Attractiv pour les consommables). Elle compte 21 collaborateurs qui resteront basés à Châteaubriant. Si l’équipe d’Amarante « va renforcer le développement des [ses deux] enseignes », elle va « aussi accompagner la croissance des adhérents Agri et Jardin du groupe Cofaq », souligne Thierry Anselin, le DG de Cofaq. Epagri Élevage et Epagri Campagne disposeront aussi « des gammes complémentaires à leur cœur de métier » développées par Cofaq qui a d’ailleurs prévu de moderniser l’outil logistique d’Amarante : un centre de distribution de 5 000 m² situé à Erbray, près de Châteaubriant, qui stocke 7 500 références.Objectifs visés par Cofaq ? « Contribuer à améliorer la qualité de service aux adhérents [pour] poursuivre la croissance sur un marché d'indépendants de plus en plus concurrentiel, mais aussi et surtout développer encore la nature et la qualité des services rendus aux adhérents dans tous les domaines de leur activité au service du client final », précise Thierry Anselin.
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