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Soprema crée un démonstrateur sur son site de Saint-Julien-du Sault

Marc Wast
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Soprema R&D

Le contexte réglementaire, climatique et énergétique actuel suscite de nombreuses questions mais est également source de perspectives d’avenir dans le domaine de l’isolation du bâti.

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En qualité de leader sur le marché français des solutions biosourcées, polyuréthane et polystyrène extrudé, et parmi les premiers au niveau européen, le Groupe Soprema a pour ambition de répondre à cette demande en renforçant sa compétitivité sur ces segments à fort potentiel. La construction du nouveau centre d’expertise sur le site de Saint-Julien-du-Sault (89) constitue une étape importante qui permettra non seulement de stabiliser les emplois dans cette usine historique mais aussi d’amplifier les efforts de R&D en générant de nouveaux recrutements en grande majorité dans le département.

Favoriser l’autoconsommation
Construit dans un objectif de labellisation E+C- (E4C1) – voir encadré, ce bâtiment démonstrateur d’une surface totale de 1 537 m2 habitables est composé de bureaux administratifs, d’espaces dédiés à la recherche, au co-working et à la convivialité pour accueillir les collaborateurs dans les meilleures conditions de travail possibles. Il abritera un RDC de 943 m2 dont un laboratoire R&D de 447m2 et un étage de 594 m2.

Vitrine de l’expertise du fabricant en matière de façades, bardages et isolation, le bâtiment mêlera plusieurs techniques et dispositifs innovants dont un couplage de panneaux photovoltaïques (173 unités) et de végétalisation en toiture ainsi qu’un bardage métallique étanche en V à double peau d’isolation intégrant un système hybride bois + PU. Il disposera également de lanterneaux, d’une chaudière à pellets bois, d’un système de rafraîchissement d’air en été permettant de se dispenser d’une climatisation, et d’un système de récupération et de valorisation d’eau de pluie.

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Soprema R&D E+C-

Un bâtiment à énergie positive

Dans le tableau ci-dessus, le Cep correspond aux consommations d’énergie primaire, calculées sur 5 usages : chauffage, ECS, ventilation, éclairage et auxiliaires (pompes ou ventilateurs). Ainsi, la consommation est estimée à -43 kWhep par m² et par an. Dans le cadre du E+C-, un calcul plus poussé des consommations est effectué (E). Cet indicateur, en plus des 5 usages classiques de la RT, ajoute les “usages spécifiques” (électroménager, bureautique, etc.). Il s’agit de prendre en compte la totalité des consommations d’énergie du bâtiment, tous usages confondus. La consommation est alors estimée à -0,80 kWhep par m² et par an.

Marc Wast
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