Le confort et l’esthétique bien avant la performance
Une première observation s’impose : 64 % des propriétaires-occupants déclarent avoir récemment effectué des travaux chez eux (entre 2016 et 2018), tandis que 53 % envisagent d’en (re)faire. Ils habitent généralement dans des logements construits avant 1990, généralement des maisons individuelles (82 % des répondants), et sont bien installés dans la vie. Ils sont en couple ou en famille et appartiennent aux tranches d’âge les plus avancées (35-59 ans ou plus de 60 ans), avec un pouvoir d’achat confirmé (CSP+). Ceux qui se montrent le plus attachés à leur bien, lancent plus facilement des rénovations que les autres. Une faible proportion de particuliers (4 %) a abandonné son projet, généralement pour des raisons économiques, un manque de motivation ou une crainte quant aux délais ou aux résultats du chantier. Généralement ces particuliers habitent des logements d’avant 1948, plus complexes à réhabiliter. Une certaine frange des propriétaires-occupants (15 %) estime que son bien n’a pas besoin de subir d’amélioration, ou n’a juste pas envie de se lancer dans cette démarche. Ils avancent diverses raisons pour renoncer à des travaux : âge avancé, aléa de la vie, moindre exigence pour le logement, ou encore habitat jugé peu propice (très récent ou au contraire obsolète, mal situé).