Briconord rachète les lyonnais CQFD et Louis Moulin

Après une première opération de croissance externe en 2021 qui lui a permis d’intégrer les sociétés Norail, Interges.com et EasyProtec, le groupe indépendant Briconord – l’un des leaders européens dans la conception et la distribution de solutions d’aménagement de l’habitat et de produits de quincaillerie – ne semble pas encore rassasié.

La « fédération d’entreprises de Barbezieux » a racheté en juin deux PME lyonnaises : CQFD et sa filiale Louis Moulin. Créée en 1965 et basée à Saint-Laurent-d’Agny près de Lyon, la première emploie 75 salariés. Elle conçoit, fabrique et commercialise des produits pour l’aménagement et la décoration de l’habitat : profilés en acier, aluminium, PVC, barres de seuils, tréteaux, plinthes et autres produits de quincaillerie.

« Louis Moulin est plus petit avec une quinzaine de salariés. Elle est notamment tournée vers l’aménagement extérieur et le jardinage », note Christian Guillou, le président de Briconord qui confie que « les deux sociétés vont poursuivre leur vie tout en profitant du socle commun qu’est le groupe ».

Cette intégration renforce l’ancrage territorial de Briconord qui désormais maille l’Hexagone. « Nous sommes présents dans le Nord avec Norail, le Nord Est grâce à Interges.com, le Sud-Ouest avec Nordlinger et désormais le Sud-Est avec ces deux entités », souligne le dirigeant qui voit dans cette intégration l’occasion de développer l’export.

En effet, CQFD réalise 40 % de son chiffre d’affaires hors de France, notamment en Allemagne et Grande-Bretagne – deux pays où le groupe n’était pas encore implanté.

« Dans le même temps, ces acquisitions nous permettent de compléter notre offre produits. Nous disposons de marques fortes telles que Starblock, la gamme visserie de Norail. Les produits CQFD nous renforcent sur ce secteur. Avec Louis Moulin, on s’éloigne un peu de notre cœur de cible, mais nous avons déjà une activité d’aménagement extérieur lorsque l’on vend de la visserie terrasse. Le fait que ce soit de la jardinerie n’est pas incompatible avec le reste de l’activité du groupe », justifie Christian Guillou.

Et de conclure qu’« in fine, cette opération assoit le côté unique du groupe avec l’aspect fédération de PME où chaque marque est spécialisée dans un périmètre métier ».