Protecthoms : ses chantiers 2023 et la RSE toujours en toile de fond

Tandis que la RSE reste au cœur de sa politique, le distributeur d’EPI premium « labellisés responsables » et qui célèbre ses trente ans cette année, a identifié quatre leviers stratégiques et prévoit « une croissance à deux chiffres en 2023 », d’après les calculs de Marie-Pierre Marchand, la présidente du groupe Protecthoms depuis fin 2021.

Tout d’abord, cette filiale mayennaise du groupe Grand Comptoir continue d’investir pour améliorer la productivité au sein de ses douze services intégrés tels que la broderie ou la sérigraphie des vêtements de travail.

Ensuite, avec le recrutement d’un nouveau responsable SI, l’évolution du système d’information est aussi budgétée pour moderniser et simplifier la gestion des approvisionnements (15 000 m² de stockage sécurisé, 23 000 références) et des datas. Le but : s’appuyer sur une solution PIM d’ici à la fin de cette année.

Dans le cadre de sa politique du « bien-distribuer » et pour « renforcer la chaîne de valeur équitable », la charte de labellisation déployée par Protecthoms a déjà été signée par 154 fournisseurs. La démarche devrait se déployer « plus encore » auprès de tous les partenaires en 2023.

Fille de Laurent Lairy, le fondateur de l’enseigne, Audrey Lairy a d’ailleurs rejoint le siège social de la société basée à Château-Gontier (Mayenne) au poste de directrice Qualité et RSE. Plusieurs autres postes commerciaux restent ouverts tant pour les fonctions de sédentaire que d’itinérant.

Quatrième levier : la croissance organique. Le réseau s’est doté de deux sites supplémentaires depuis la rentrée 2022. Tout d’abord en septembre dernier à Colmar (Haut-Rhin). Dans le Grand-Est, il s’agit de son second point de vente après une ouverture à Metz (Moselle) courant 2009. Ensuite à Nantes au début du printemps. À terme, la volonté de l’enseigne est de couvrir tout le territoire. Dans le viseur du distributeur ? « Renforcer une offre différenciante pour tous ses clients », assure-t-il.