L’XPS, c’est aussi l’avenir de l'isolation ! Interview de Matthieu Lechantre (Exiba)
Cette interview de Matthieu Lechantre va vous remplir d’optimisme. Il voit toujours le bon côté des choses et ne perd jamais l’espoir. Pour lui, il n’y a aucun doute, l’XPS est un matériau d’avenir dans le bâtiment. Si se mettre en avant n’est pas dans son ADN, il comprend que c’est pour mieux servir la cause du polystyrène extrudé.
Matthieu, l'optimiste
Bonjour Matthieu, je vais commencer en te présentant à travers quelques compliments. Tu es une personne sympathique, souriante et qui vit son métier comme une mission. Pour moi, comme je l’ai exprimé à travers nos premiers articles sur l’EXIBA Team, je te vois comme un personnage de Voltaire. Au départ, j’avais proposé Pangloss, le professeur de Candide. Mais ensuite, après réflexion, on a préféré t’identifier comme l’optimiste. Et c’est bien mieux comme ça je trouve. Est-ce que tu te sens bien dans la peau de ce personnage ?
« Merci pour ce portrait. C’est vrai que se réveiller le matin en ayant envie de travailler, c’est plutôt motivant. Je suis optimiste et adepte de la vision du verre à moitié plein. Je me dis souvent : « Tout vient à point à qui sait attendre. » Sans que cela n’empêche d’être actif et que nos actions contribuent à accélérer les choses.
Je suis plutôt à l’aise dans cette enveloppe dans laquelle tu m’as glissé. »
Le terrain plutôt que les réseaux sociaux
Communiquer aujourd’hui, c’est aussi utiliser les réseaux sociaux. Pourtant, même si tu n’es pas invisible, on te remarque peu sur les réseaux sociaux. Pourquoi ?
« Je ne suis pas fan des réseaux sociaux. Je crois qu’il faut trouver la juste mesure. Je suis prudent. Je préfère prendre du recul et ne pas être dans la réactivité immédiate.
Tourner sept fois la langue dans sa bouche, c’est impossible quand on est trop actif sur les réseaux sociaux. Cette interview est cela dit différente, car je parle au nom d’EXIBA France pour la promotion de ce bel isolant qu’est l’XPS. »
Comme tu l’as exprimé dans un article récent, ton truc, c’est le terrain.
« Si sur ma fiche de paie est inscrit directeur marketing, c’est surtout dans l’opérationnel que je me sens bien. La base pour moi, c’est la connaissance terrain. »
J’aurais bien aimé travailler avec un directeur marketing comme toi. Parfois, selon mon expérience, les spécialistes du marketing ont leur langage, leurs chiffres et leurs tableaux, mais ils sont en décalage avec les opérationnels.
Sur les réseaux sociaux : « tout le monde il est beau » comme dirait Jean Yanne. J’aimerais sortir de cette image trop parfaite et lisse que l’on donne de nous-mêmes. Est-ce qu’il y a justement un point que tu aimerais améliorer dans ton travail ?
« Dans mon travail, je suis peut-être trop consensuel. Je n’arrive pas toujours à trancher par peur de heurter quelqu’un ou de mal faire. J’ai l’impression de prendre trop de temps pour décider ou agir et cela peut en faire perdre à la société ou d’autres collègues.
J’organise et j’anime chaque trimestre un comité de développement. Quand je valide un « no go » sur un projet, je pense forcément à la personne ou à l’équipe qui a bossé quelques mois et qui se retrouve désappointée par la décision.»
Thomas Pesquet est génial
Est-ce que tu pourrais nous raconter un moment déterminant dans ton passé qui fait que tu es là aujourd’hui ?
« J’ai fait des études dans le tourisme, j’ai travaillé 3 mois au Club Med, j’ai organisé des voyages en autocar, pour finalement basculer dans le bâtiment. Je me suis retrouvé un peu par hasard à vendre des panneaux isolants en polyuréthane. Cela n’avait rien à avoir avec le tourisme. Je faisais à peine la différence entre un mur en parpaing et un mur en brique ! Au bout d’un mois, j’ai rendez-vous avec un architecte à Maubeuge. Je n’étais pas à l’aise d’avoir à parler de choses que je ne maîtrisais pas. Je me suis rendu compte qu’en prenant le temps de préparer mon dossier et surtout en écoutant son interlocuteur, tu pouvais faire passer des messages, rassurer et convaincre. »
On a un parcours similaire. J’ai travaillé 15 ans dans le tourisme et le divertissement chez Disney. Mon premier boulot après cette expérience, c’est responsable de la communication dans une entreprise de rénovation !
Je te donne la possibilité de rencontrer une personne que tu n’as jamais rencontrée pendant 3 minutes, le temps d’une chanson (rires, car on venait de chantonner « un clair de lune à Maubeuge » de Bourvil). Qui est cette personne ? Et qu’est-ce que tu aurais envie de lui demander ?
« Thomas Pesquet, je le trouve génial. Il a un parcours phénoménal et il arrive à l’expliquer simplement. C’est formidable de nous faire rêver en racontant quelque chose d’incroyable, et rendre accessible ce que je ne pourrais jamais faire. Ma question serait "Comment faites-vous pour rester aussi simple en étant une personne exceptionnelle ?" »
C’est bien que tu cites Thomas Pesquet, car lui, on peut l’affirmer sans hésitation, il sait parfaitement communiquer.
C’est ce qu’il fait en jouant du saxo dans la station spatiale. C’est un peu ce que je vous demande dans mes interviews.
Le polystyrène extrudé ? Un produit durable !
D’ailleurs, je m’aperçois qu’on arrive à la fin de cette interview et que je ne t’ai pas encore posé de questions sur l’XPS ! Est-ce que tu crois que j’ai fait un hors sujet ? Ou est-ce que tu étais sûr, car tu es « l’optimiste », que je n’allais pas oublier ?
« Non, j’étais certain que tu n’allais pas oublier, car on est surtout là pour ça. Et non, tu ne fais pas un hors sujet, car c’est important de savoir qui fait quoi. C’est pour ça que je suis ravi de travailler dans le bâtiment, car il y a vraiment un côté humain. C’est certainement moins le cas dans une start-up où tu es focus sur ton pc.
Dans mon quotidien, l’XPS a aussi un rôle à jouer. C’est un produit durable, recyclable et utile. Il fait partie de notre environnement, comme nos passions, nos qualités, nos défauts font partie de nous.
Chez Exiba avec les trois autres fabricants, grâce à ton intermédiaire, on a envie de banaliser l’XPS et montrer que c’est la meilleure solution dans bien des applications. C’est un produit technique qui rend des services et qui a sa place comme les autres produits d’isolation. Il est juste peut-être un peu moins connu.
L'XPS a des avantages incontestables notamment sur la récupération des produits. Mis en œuvre le plus souvent en pose libre (sans colle ou sans fixations mécaniques), le polystyrène extrudé pourra être réutilisé grâce à sa durabilité. En toiture terrasse en isolation inversée, il protège même l’étanchéité. Ce sont des vertus qui sont essentielles de nos jours. »
Mixons les produits !
Le rôle d’une entreprise comme la tienne est de proposer aux entreprises et aux artisans du bâtiment les meilleurs produits pour rénover et construire des infrastructures et des lieux de vie idéaux pour leurs clients. Peux-tu me citer un seul exemple qui démontre que l’XPS réussit parfaitement cette mission ?
« Sur une toiture-terrasse. L’XPS s’utilise en toiture inversée, c’est-à-dire qu’on va poser le produit sur une étanchéité existante, puis ajouter des gravillons dessus. Quand on devra refaire l’isolation dans 20 ou 30 ans, on enlèvera les gravillons, puis le panneau, qui n’aura pas si vieilli que ça d’ailleurs. On pourra alors soit le réutiliser soit le récupérer et le broyer pour faire un nouvel isolant.
En revanche en matière d’acoustique, l’XPS n’est pas performant, mais on peut aussi penser à mixer les produits. Sur un toit en pente par exemple, On combine l’XPS et un matériau biosourcé comme la fibre de bois pour avoir une meilleure acoustique et en plus améliorer le confort d’été.
Le choix de l’isolation, c’est parfois de ne pas en faire mais de mettre les deux pour cumuler les avantages de chacun. Donc, mixons ! »
Vos questions sur l'XPS
Matthieu, j’aime les personnes optimistes. D’ailleurs, je n’envisage jamais de raconter une histoire sans "happy end". Quelle serait d’après toi l’happy end de cette interview ?
« L’happy end serait de recevoir sur les réseaux sociaux 😊 moult questions sur l’XPS, car cela prouvera que l’on a réussi à susciter de la curiosité et de l’intérêt sur ce produit.
L’XPS est un produit qui a aussi du sens et de l’avenir. »
Merci Matthieu, on invite justement les artisans du bâtiment, les architectes et tous les professionnels du bâtiment, à vous poser des questions dans nos publications sur les réseaux sociaux.
À lire les interviews des 3 autres membres d’EXIBA
L’homme qui a sauvé l’XPS ! Interview de Christian Bastié
Extrait : « Une bonne isolation, ce sont des gens qui n’auront pas froid, des gens qui pourront allumer leur chauffage même avec un petit budget, des gens qui ne vivront plus dans un appartement plein de moisissures.
C’est ce facteur humain qui manque souvent au business. C’est ce facteur humain qu’on doit choisir pour parler d’XPS. »
L’XPS, c’est magique ! Interview de Benoît Bertucat
Extrait : « L’artisan ne sait pas encore que le polystyrène extrudé peut lui changer sa vie ! L’artisan ne sait pas non plus qu’en utilisant ce matériau en plastique, il ne reviendra jamais sur les travaux qu’il a réalisés ».
C’est l’XPS qu’il préfère ! Interview de Jean-Pierre Laherre
Extrait : « C'est l 'XPS qui protégeait les ordinateurs de la mission Deep Time, au fond d'une grotte à 100 % d'humidité. Qu’y a-t-il de mieux pour démontrer l’efficacité du polystyrène extrudé ? »