[Equipbaie] Atlantem veut capitaliser sur la notion de réparabilité
Avec son nouveau concept de Comptoir Atlantem, la filiale menuiseries d’Hérige Industries veut valoriser la notion de circuits courts pour approvisionner les installateurs en pièces détachées.
Volets à lames orientables, oscillo-battants motorisés, systèmes d’ionisation des particules et COV intégrés dans les fenêtres… À Batimat, sur le stand d’Atlantem, « le couloir de l’innovation » suscite l’intérêt des professionnels pour des solutions favorisant le confort d’été et d’hiver.
Mais le fabricant travaille par ailleurs sur l’indice de réparabilité de ses produits. « Dans une démarche de sobriété environnementale, le but est d’aider l’installateur à réparer plutôt que remplacer, indique Richard Marchant, son directeur général. Nous avons commencé à repenser la conception de nos menuiseries pour pouvoir changer facilement, par exemple, les crémones, le vitrage. Nous souhaitons adopter à notre échelle la même démarche que l’industrie automobile avec le concept de rétrofit. »
En vigueur depuis début 2024, la directive européenne CSRD vise à promouvoir la transparence et la durabilité au cœur de la stratégie des entreprises.
C’est dans ce même esprit que le fabricant a ouvert en mai dernier son premier Comptoir Atlantem à Marseille. « L’objectif est de pouvoir approvisionner les installateurs en pièces détachées dans une logique de circuit court. Tabliers, poignées, quincaillerie, pièces détachées de motorisation sont disponibles en 10 minutes », détaille le dirigeant. Au total, le Comptoir de 250 m² dispose d’un plan de stock d’environ 500 références.
« Dans nos métiers, le marché de la pièce détachée est évalué à environ 1 Md€. Nous sommes encore en phase de découverte, mais c’est un segment que nous voulons développer », confie le DG d’Atlantem. Quant au second Comptoir, il ouvrira au cours du premier trimestre 2025 en région parisienne.