Vous êtes un artisan du bâtiment. L’un de vos clients vous demande un conseil. Vous avez fait des travaux chez lui et il voudrait aussi rénover la toiture de son garage. Mais, par conscience écologique, il aimerait trouver une solution employant un matériau émettant peu de CO2 à la fabrication.
Alors, il vous pose cette question : quelles plaques de couverture rejettent moins de CO2 dans l’atmosphère ?
Quelle serait votre réponse ?
Dans un premier temps, on a posé la question à 13 artisans et 2 dirigeants du bâtiment en leur proposant 4 options : la brique, l’aluminium, l’acier galvanisé et le PVC.
Dans un deuxième temps, on vous donnera la réponse et Steve Le Bris vous expliquera pourquoi.
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Les réponses des pros du bâtiment
Un grand merci à tous les professionnels du bâtiment qui ont accepté de répondre dans la bonne humeur à cette question. Le but n’étant pas de les mettre en difficulté et de tester leurs connaissances, mais de constater que certains préjugés ont la vie dure. Et peut-être leur apprendre quelque chose.
Le premier à répondre a été Éric le Carreleur. Il a bien réfléchi et a répondu :
« Je dirais la brique, car c’est un matériau naturel qui pollue moins. »
Mais il doute et il préfère demander à son compère Johann Denis (Joh sur le Caro). Il hésite aussi.
« La brique ou l’acier, il faudrait évaluer quel est le processus de fabrication le moins polluant. »
En effet, c’est la question centrale : quel est le processus de fabrication de l’acier, de l’aluminium, de la brique et du PVC ?
Après 15 minutes de débat. On s’est dit qu’on allait poser la question à ses collègues du bâtiment. C’est ce que j’ai fait en les appelant les uns après les autres.
« La brique est fabriquée avec de l’argile, un matériau naturel qui requiert moins de transformations. »
En revanche, seule la peintre Dorothée Beauchet a suivi le raisonnement de Johann Denis en choisissant « l’acier ». 3 autres ont préféré citer un autre métal : « l’aluminium ». Le petit plombier à vélo Romain Dondelinger, la rénovatrice et influenceuse Lucie Amand, le fondateur de la start-up « Binôme » Jacques Sabater.
Plusieurs d’entre eux ont même écarté d’emblée la solution des plaques de couverture en PVC. Ils ne sont que 2 artisans à l’avoir cité : Stéphane Aria, car dit-il « c’est un matériau recyclable », et le couvreur Laurent Aubel : « la fabrication de la brique requiert des fours à haute température, ce qui n’est pas le cas du PVC. »
Laurent est d’ailleurs le seul couvreur professionnel que j’ai interrogé. C’est sa matière, sa discipline et bien sûr, il ne s’est pas trompé.
Voici ci-dessous, un tableau comparatif mettant en valeur les nouvelles plaques de couverture en PVC de la société First Plast.
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Le tableau met en évidence les avantages en matière d'émissions de CO2 découlant de la production des couvertures First Plast, par rapport aux produits alternatifs traditionnels.
Pour mieux comprendre le résultat surprenant de cette infographie, j’ai posé des questions à Steve Le Bris, le directeur de First Plast France.
C'est le PVC qui émet le moins de CO2 !
Steve, est-ce que le PVC est un bon plastique ?
« Oui, le PVC est l’un des matériaux les plus nobles, car il est recyclable à l’infini. Si le PVC est bien un plastique, il faut le différencier du polyéthylène (PE) qui est principalement utilisé pour les emballages.C’est ce polyéthylène qui à l’origine de la mauvaise réputation du plastique. »
Est-ce qu’il est facile à fabriquer ?
« Oui, il est facile à fabriquer, car, par rapport aux autres matériaux traditionnels, il a besoin de moins d’énergie au cours de sa fabrication. C’est vrai pour les plaques de couverture en PVC, mais aussi pour les gouttières, les caniveaux, les raccords, etc.
Le PVC commence à se ramollir dès 80°C, alors que pour l’aluminium et l’acier c’est plusieurs centaines de degrés. »
Je me suis renseigné. Le point de fusion de l’acier, c’est selon sa composition entre 1343 °C et 1482 °C ! L’aluminium, c’est plus de 600 °C.
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Moins de CO2 à la fabrication, c’est une bonne chose, mais est-ce que le PVC est aussi résistant que du métal ?
« C’est une bonne question, car elle est de plus en plus d’actualité. Si on prend l’exemple de la grêle de plus en plus fréquente dans nos régions, une couverture en métal va être impactée comme une carrosserie de voiture.
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Des plaques de couverture en PVC qui ne craignent rien !
Une plaque en PVC a la même résistance qu’un Velux. Nos produits en PVC, mais aussi ceux des autres marques, sont plus épais et plus résistants. Une plaque en PVC fait 3 mm d'épaisseur, elle est composée de 3 couches avec un amortisseur à l’intérieur. En plus, le PVC ne craint pas la rouille, le froid et la chaleur. »
Le match « acier » ou « aluminium » contre le PVC est donc entièrement en faveur du PVC. Pourtant, un artisan, même les meilleurs, choisira rarement le PVC, comme le prouve notre petit sondage. Quel est donc le problème ?
« Le seul inconvénient du PVC, c’est son image !
Je précise quand même que le débat n’est pas avec la tuile traditionnelle qui va garder son marché notamment pour les villas et les pavillons. Mais pour les autres usages des plaques de couverture pour un garage, des abris de jardin ou d’une Tiny House. Mais on utilise souvent nos plaques dans les DOM-TOM pour recouvrir les constructions légères.
Un autre exemple, dans le secteur de l’élevage, il vaut mieux un bac en PVC qu’en acier. Les émanations des déjections animales sont extrêmement corrosives et vont percer l’acier. En revanche, le PVC résiste aux agents chimiques !
Enfin, l’acier est bien plus compliqué à recycler. »
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Les nouvelles plaques Cover-Life de First Plast
Quel est le nom de cette gamme de produits chez First Plast ?
