Baromètre CGF : le négoce en difficulté au deuxième trimestre 2025

, mis à jour le 16/09/2025 à 15h40
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Illustration Partedis

La Confédération des grossistes de France (CGF) a publié les résultats de l'activité du négoce second oeuvre pour le deuxième trimestre 2025. Si la croissance économique française s’accélère légèrement sur la période (+0,3% en valeur), cette progression repose toutefois sur la hausse des stocks, signe de la faiblesse de la demande.

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Selon la CGF à laquelle adhèrent Coédis (second oeuvre technique), la FND (décoration) et la FFQ (quincaillerie, fournitures industrielles), la situation reste très dégradée, avec une chute du chiffre d’affaires de -4% chez les distributeurs en second oeuvre technique, décoration et quofi par rapport au deuxième semestre 2024. La tendance annuelle reste donc négative, s’établissant à -4,7% sur le premier semestre 2025.

Une activité toujours en repli

Pas de grande surprise en ce qui concerne le bâtiment, avec un marché de la rénovation qui reste instable en attendant des annonces concernant MaPrimeRenov’, le commerce de gros est directement impacté.

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Evolution des tarifs fournisseurs de marchandises en gros

Sur ce deuxième trimestre 2025, la dégradation de l’activité a concerné l’ensemble des segments de marché.

Les ventes en sanitaire-chauffage et matériel électrique se contractent à nouveau sensiblement au printemps tandis que la quincaillerie et la décoration continuent à afficher des baisses plus modérées.
 

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Position des segments du bâtiment par rapport à la moyenne

Si les tensions persistent au printemps 2025, la CGF note un recul de l’activité qui tend à se réduire, en lien notamment avec une amélioration progressive dans la construction neuve.

Des perspectives plus optimistes

Cette amélioration progressive dans la construction neuve constatée par la CGF a pour effet de réduire l’écart entre la hausse et la baisse sur l’anticipation d’activité

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Anticipation d'activité dans le secteur du bâtiment

Cette reprise de confiance favorise les intentions d’embauche, d’autant plus que les difficultés de recrutement baissent, ce qui laisse entrevoir pour les fournisseurs une possibilité d’augmentation des tarifs à terme, d’autant plus que la CGF souligne une progression du marché immobilier dans l’ancien.

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Graphique sur les chiffres de difficultés de recrutement dans le bâtiment
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