Mabéo Industries : son éco-score Mabéco d’abord griffé sur les EPI

Avec, en fil rouge une démarche globale de RSE via son plan “Odyssée 2026”, Mabéo Industries vient d’officialiser le déploiement de Mabéco. Missions de ce qui s’apparente à un éco-score de l’assortiment ? Il s’agit d’apporter « plus de visibilité aux performances RSE des produits commercialisés » et « aider les clients à faire des choix plus responsables dans leurs achats », répond le distributeur spécialisé en quincaillerie et fournitures industrielles.

Tout comme l’enseigne sœur Téréva, l’enseigne disposait déjà d’une charte d’achats responsables volontaire à l’attention de ses fournisseurs. Après plusieurs mois de réflexion, elle passe aux travaux pratiques.

Selon Delphine Duc-Goninaz, la directrice marketing et achats de Mabéo citée dans un récent communiqué, « Mabéco va nous permettre d’accélérer la mise sur le marché de produits écoresponsables et d’aider nos clients à choisir leur produit en fonction de critères d’écoresponsabilité à partir d’un référentiel validé par un organisme tiers indépendant ».

La mise en œuvre du dispositif comprend trois étapes. Primo, ÉcoVadis réalise une évaluation initiale des fournisseurs suivie d’une seconde pour passer au crible les caractéristiques environnementales de leurs produits.

Secundo, un système de notation classe les produits en quatre catégories sous forme de médaille : bronze (plus de 40 points), argent (plus de 50 points), or (plus de 60 points) et platine (plus de 70 points). Ces notes sont attribuées pour un an et symbolisées par un pictogrammes sur l’ensemble des supports de communication du distributeur : catalogues, site mabeo-direct, etc.

Tertio : en vue de s’inscrire dans une logique d’amélioration permanente, l’enseigne fait appel à Socotec (groupe spécialisé en gestion des risques dans le BTP) pour auditer une fois l’an le dispositif Mabéco, mais aussi vérifier la qualité des informations traitées dans le respect de la procédure.

Pour l’instant, Mabéco ne concerne que le seul univers des EPI. Mais « nous travaillons aussi pour l’étendre sur la fourniture industrielle technique », prévient d’ores et déjà Delphine Duc-Goninaz.