Sylvalliance : un salon 2023 sous le signe de l’optimisme

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« Un climat d’affaires sur le salon loin de la morosité ambiante, animé par de bons échanges », c’est ainsi que, Stéphanie Wacker-Gabriel la nouvelle présidente, qui a pris ses fonctions en août dernier, qualifie l’ambiance qui a prévalu sur la manifestation. L’occasion également pour elle et Benoit Venessy, délégué général, de commenter le bilan de l’année 2022 et dresser les chantiers d’actions prioritaires.

Une année 2022 marquée par la complexité, entre délais d’approvisionnement et variations tarifaires, mais où le groupement a su montrer ses atouts : « L’une de nos forces, c’est notre stock car nous avons construits avec les industriels des partenariats forts et sur la durée ». Sur la situation actuelle, la présidente estime que les délais se sont réduits, quant aux prix, « cela reste variable en fonction des familles de produit  ». En 2023, il faudra donc rester « très adaptable », explique Benoit Venessy qui table sur un bon premier semestre, mais reste plus prudent sur la deuxième partie de l’année. 

« Retour au commerce et au achats »

Dans ce contexte, la stratégie repose plus sur la poursuite des travaux que d’entamer de grandes transformations. Sur les différents axes de la RSE, l’intervention de LCB (Le Commerce du Bois) pendant le salon a ouvert des perspectives qui nourriront les réflexions au sein de Sylvalliance, « mais nous ne souhaitons pas ouvrir trop de dossiers en même temps », précise la présidente. « Si on s’évaluait, nous serions plutôt bons sur notre offre produit et notre gestion responsable de la ressource », ajoute Benoit Venessy. Alors que le groupement a franchi la barre du milliard de chiffre d’affaires et entériné l’adhésion de l’entreprise Yvon, l’heure est donc plutôt à la consolidation et la poursuite des dossiers.

Du côté de Woodalliance, le groupement fondé avec les confrères de Nebopan, la volonté reste inchangée : ne pas chercher à trop élargir les fournisseurs, 15 en 2022, une petite vingtaine sur 2023, mais être plus représentatif du marché. L’année en cours, doit aussi permettre de relancer des actions commerciales Sylvalliance. « Les toutes dernières années, le marché était porté par une demande exceptionnelle, aujourd’hui nous devons refaire notre métier, c’est-à-dire retour au commerce  et au achats », analyse Stéphanie Wacker-Gabriel. Enfin, deux autres enjeux transverses ont été identifiés pour faire l’objet d’actions communes, le risque informatique et le besoin de recrutements. 

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