Le “Würth on Tour” en 36 dates
Depuis le 5 septembre dernier, la filiale française du groupe allemand axé sur les univers de la quincaillerie, de l’outillage et des EPI a lancé pour la première fois son roadshow. Une tournée commerciale dans l’Hexagone pour être en proximité avec des pros du Bâtiment qu’elle n’adresse pas forcément.
En officialisant cet été la tournée du truck aux couleurs de l’enseigne, Claude Kopff, le président du directoire de Würth France, indiquait que c’était « la grande nouveauté de cette fin d’année ». Depuis début septembre, le « showroom grandeur nature » s’est lancé à la rencontre des professionnels du Bâtiment.
Avec ce camion et ses 60 m² déployés d’espace de démonstration, le spécialiste en quincaillerie, outillage, équipements et EPI sillonne les routes de France au gré de trente-six étapes dans des villes où il n’y a pas encore de comptoirs ProxiShop. Lors de cette tournée nationale, le distributeur y présente une sélection de 500 références phares – « dont des nouveautés » – sur les quelque 100 000 références en catalogue.
200
• C’est le nombre de comptoirs ProxiShop prévus d’ici fin 2022, soit 18 de plus en 2022.
• Les 192e et 193e ProxiShop ont ouvert fin septembre à Orléans (Loiret) et à Flers (Calvados).
• D’ici à 2026, un maillage national de 300 magasins devraient mailler le territoire.
• Fin 2019, l'enseigne recensait 152 comptoirs sur tout le territoire.
Logique de proximité
But de ce premier Tour de France ? Présenter l’offre produits, mais aussi les systèmes et solutions techniques que propose le distributeur. Le magasin itinérant Würth a démarré sa tournée le 5 septembre à Verdun avant de rejoindre Châlons-en-Champagne (Marne) et Charleville-Mézières (Ardennes).
Des haltes sont également prévues dans l’Oise, le Calvados, à Fougères (Ille-et-Vilaine) ou encore à Capbreton (Landes), Arles (Bouches-du-Rhône), Aubenas (Ardèche) et Vichy (Allier). Dernière étape Langres (Haute-Marne) le 29 novembre.
Sans cannibaliser pour autant les comptoirs ProxiShop implantés dans ces territoires, les trente-six communes visitées s’inscrivent dans « une logique de proximité pour permettre aux clients qui n’ont pas de magasins d’accéder à un espace de vente ».
Selon Claude Kopff, « ce nouveau canal de distribution sera testé durant un an et demi ». Si le dirigeant juge encore très difficile d’évaluer le volume de commandes par jour, le niveau de rentabilité du magasin itinérant est évalué à une quarantaine de bons de commande quotidien. À condition que « si tout soit fait en amont » et parfaitement huilé en termes de logistique. En-deçà, « ce ne serait pas satisfaisant », juge-t-il. Réponse, en principe, début 2024.
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