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FDMC et Constructys : un « vaste » plan d’actions en 2024 pour séduire les jeunes

Stéphane Vigliandi
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Apprentis du Lycée Felletin.

Liant la FDMC à son OPCO Constructys et à l’État, la convention de coopération lancée en 2020 est prolongée d’un an. L’occasion entre autres de déployer sur le terrain de nouvelles actions pour promouvoir les métiers du négoce de matériaux auprès des jeunes. Avec des initiatives menées tant à l’échelle nationale qu’au niveau local.

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« Concourir à l’attractivité de nos métiers dans une filière ayant d’importants défis à relever liés à la transition écologique »… En résumé, c’est l’ambition affichée par la FDMC et Constructys qui poursuivent leur coopération aux côtés des ministères de tutelle − l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur − qui sont également partenaires.

Selon un communiqué commun publié ce 27 novembre, l’avenant validé le 21 novembre 2023 permet d’une part de « poursuivre les actions en cours » et, d’autre part, de déployer « de nouvelles actions en direction des jeunes » − comme la présidente de la FDMC Marie Arnout l’avait indiqué lors du récent déjeuner-rencontre de la fédération.

Se qualifiant de « secteur très dynamique », mais toujours confrontés à un contexte de métiers en tension, les professionnels estiment pourtant offrir « des perspectives d’emploi fortes » auprès des alternants.

« Nous aurons une attention particulière pour que la mixité, l’inclusion et l’égalité femmes-hommes soient le moteur de nos actions. »
Laurent Martin Saint-Léon (délégué général de la FDMC) et Sébastien Bouleau (DG de Constructys)

Communiquer, promouvoir et recruter la relève

Le dernier rapport branche 2022 de l’Observatoire des métiers du Négoce des matériaux de construction mettait d’ailleurs en exergue que 10 % des entreprises se heurtaient à des difficultés de recrutement en 2020, tandis que « 40 % envisageaient de recruter les mois suivants [le début de la crise Covid] dans un cadre d’emploi pérenne (95 % des salariés sont en CDI) », rappelle le communiqué.

En parallèle d’actions déjà mises en œuvre depuis trois ans, la FDMC et son OPCO lancent en 2024 « une grande campagne de communication et de promotion sur les métiers du secteur en direction des jeunes ». Une première pour les enseignes du négoce Bâtiment qui, chaque semaine, sont légion à publier des offres de stage et d’emploi sur les réseaux sociaux.

Parmi les autres initiatives programmées ? Une information « renforcée » auprès des équipes pédagogiques (lycées professionnels, CFA) sur les études et les certifications liées aux métiers de la profession ; développer la formation en milieu professionnel et l’apprentissage en vue de « faciliter l’accueil » des stagiaires (apprentis, étudiants…), ainsi que « la qualité des formations » via la mise à jour des connaissances (évolutions techniques, réglementaires ou économiques).

Rapprocher jeunes et monde de l’entreprise

Il est aussi question de promouvoir la formation continue, favoriser « l’esprit d’entreprendre en direction de tous les publics et de tous les territoires [au niveau national, régional et local], et en particulier auprès du public féminin » et, enfin, « favoriser la mobilité en Europe et à l’international des apprentis ».

Cités dans le communiqué, Laurent Martin Saint-Léon (délégué général de la FDMC) et Sébastien Bouleau (DG de Constructys) soulignent aussi la volonté de « développer nos partenariats avec les établissements scolaires afin de rapprocher le monde de l’entreprise et de l’école ».

Une volonté commune qui fait écho aux propos tenus par Emmanuel Macron en mai dernier. Lors d’une visite d’un lycée à Saintes (Charente-Maritime), il avait présenté sa réforme de la voie professionnelle alors que, selon sa formule : « C’est le système lui-même, pardon de le dire comme ça, qui est mal fichu ! ».

Avec deux mesures phares : la régionalisation des formations et une gratification des stages en entreprise prise en charge par l’État. Au total, ce sont 1 Md€ par an qui devraient être consacrés en vue du « zéro décrochage » scolaires et du... « 100 % d’insertion ».

Stéphane Vigliandi
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